Le quart des Alouettes Anthony Calvillo a été choisi le joueur par excellence de la section Est, et sera donc en lice pour le titre de joueur par excellence dans la LCF en 2010.

Il s'agit d'une troisième sélection d'affilée dans l'Est pour Calvillo, qui a mis la main sur les honneurs lors des deux dernières saisons. Il a été nominé à six reprises pour cet honneur depuis le début de sa carrière, lui qui a mis la main sur le titre à trois reprises, soit en 2003, 2008 et 2009. Il vise donc un troisième titre en autant de saisons.

«J'apprécie davantage les nominations semblables au stade où je suis rendu dans ma carrière», affirme le vétéran de 18 saisons dans la LCF.

«Cette année, c'était un coup de dés, a-t-il repris. On aurait pu tout autant choisir Kevin Glenn (quart-arrière des Tiger-Cats de Hamilton), ou même Cory Boyd (centre-arrière des Argonauts de Toronto) comme représentant de l'Est.

«Je ne savais pas à quoi m'attendre parce que j'ai raté trois matchs. Ça prouve que nous avons accompli de grandes choses, et je suis reconnaissant.»

Calvillo, âgé de 38 ans, a connu une autre excellente saison, même s'il a été ennuyé par une blessure au sternum. En 15 matchs, il a complété 380 des 562 passes qu'il a tentées (67,6% d'efficacité), ce qui lui permis de gagner 4839 verges. Il a aussi réussi 32 passes de touché et n'a commis que sept interceptions. Son coefficient d'efficacité est de 108,1 pour la saison, soit le meilleur dans la LCF. Il a également gagné 107 verges au sol en 16 courses.

Le quart des Stampeders de Calgary, Henry Burris, est le joueur en lice de la section Ouest. Les finalistes ont été sélectionnés par 69 électeurs, dont les membres du comité de sélection des CFC comprenant des journalistes dans chacun des marchés de la LCF ainsi que les entraîneurs de la ligue. Les gagnants seront connus lors d'une cérémonie à Edmonton, le 25 novembre.

En 2008, Burris a vu Calvillo lui ravir le titre.

«AC est un formidable quart-arrière et de ne pas avoir gagné cette année-là avait été très décevant, souligne Burris. J'estimais que j'aurais dû l'emporter parce que j'avais connu une saison du tonnerre.»