Au lendemain de la soirée des médias, la journée d'hier a été plutôt tranquille à Santa Clara. Alors que les Broncos de Denver et les Panthers de la Caroline ont poursuivi leur préparation en vue du Super Bowl de dimanche, ce sont deux quarts-arrières dont la cote est à la baisse qui ont retenu l'attention.

La bague avant tout

Alors que les médias et les amateurs se demandent si le match de dimanche soir sera le dernier de l'illustre carrière de Peyton Manning, les Broncos de Denver, eux, ne se préoccupent pas de l'avenir de leur quart-arrière. Du moins, pas Derek Wolfe.

Lorsqu'un journaliste a demandé au jeune plaqueur s'il retirait une source de motivation supplémentaire du fait qu'il s'agirait peut-être du dernier match de Manning, Wolfe a répondu que ce n'était pas le cas du tout.

«C'est le Super Bowl. Si un joueur a besoin d'une source de motivation autre que d'avoir l'occasion de le gagner, il n'est pas normal, a-t-il dit. Si c'est effectivement son dernier match, bien sûr qu'on aimerait qu'il obtienne une bague. Mais on veut obtenir une bague d'une façon ou d'une autre.»

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Photo Kyle Terada, USA Today

Derek Wolfe

Mise en garde

Aujourd'hui analyste à la radio pour les Panthers de la Caroline, Eugene Robinson a marqué l'histoire du Super Bowl bien malgré lui. C'est il y a 17 ans que l'ancien demi de sûreté des Falcons d'Atlanta s'est fait arrêter, la veille du Super Bowl que son équipe a disputé aux Broncos de Denver, parce qu'il avait sollicité les services d'une prostituée, qui était en réalité un agent double.

«Le pire soir de ma vie», a dit Robinson, qui a raconté sa mauvaise expérience aux joueurs des Panthers il y a quelques jours. Robinson voulait les prévenir des dangers qui les guettent s'ils ne font pas bon usage de leur temps libre durant la semaine du Super Bowl.

«Lorsqu'il a terminé son intervention, nos joueurs lui ont donné une ovation», a dit l'entraîneur-chef Ron Rivera.

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Photo Kirby Lee, USA Today

Eugene Robinson

Kaepernick avec les Jets?

Selon Manish Mehta, du New York Daily News, Colin Kaepernick souhaite quitter les 49ers de San Francisco. À la suite de l'embauche de Chip Kelly, il y a un peu moins d'un mois, plusieurs observateurs ont estimé que Kaepernick pourrait relancer sa carrière avec l'équipe qu'il a conduite au Super Bowl il y a trois ans, notamment en raison du système de jeu préconisé par l'entraîneur-chef.

Toujours selon Mehta, Kaepernick aimerait se retrouver avec les Jets de New York. Il doit toucher un salaire de 11,9 millions en 2016. Si les 49ers ne veulent pas lui payer cette somme, ils devront l'échanger ou le libérer avant le 1er avril.

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Photo Tom Gannam, AP

Colin Kaepernick

Les Browns en ont assez

L'association entre les Browns de Cleveland et Johnny Manziel tire à sa fin. Les Browns ont diffusé un communiqué hier après-midi qui laisse peu de doute quant à l'avenir du quart-arrière avec eux.

«Johnny est continuellement impliqué dans des incidents qui vont à l'encontre du travail de ses coéquipiers et qui ternissent la réputation de l'organisation. Son statut au sein de notre équipe sera établi dès que les règlements de la ligue nous permettront de le faire», a commenté le directeur des opérations football, Sashi Brown.

Autrement dit, Manziel sera libéré par les Browns dès que la nouvelle année de la ligue débutera officiellement, soit le 9 mars. Selon plusieurs sources, c'est à partir de ce moment que les Browns pourront encaisser la perte de 4,33 millions sous le plafond salarial que le congédiement de Manziel leur coûtera.

Manziel et son ancienne amie de coeur auraient eu une dispute le week-end dernier, ce qui aurait nécessité une intervention policière dans la région de Dallas.

Un premier choix en 2014, Manziel a peu joué lors de ses deux saisons avec les Browns, qui ne réussiront probablement pas à l'échanger avant le 9 mars.

Photo Gene J. Puskar, AP

Johnny Manziel