Le début de la saison 2014 de la Ligue canadienne de football serait-il menacé? À en juger par le peu de progrès dans les négociations entre le circuit et les joueurs, il est en effet permis de le croire.

La convention collective liant actuellement les joueurs et la Ligue, signée en 2010, arrive à échéance le 31 mai, soit la veille de l'ouverture prévue des camps d'entraînement pour les neuf équipes de la LCF.

Le président de l'Association des joueurs, l'ancien garde des Alouettes Scott Flory, a déjà fait savoir que les joueurs refuseraient de se présenter à leurs camps respectifs en l'absence d'un nouveau contrat de travail.

La LCF et l'Association se sont rencontrées à Calgary, il y a quelques semaines, dans l'espoir de poursuivre les pourparlers. Or, selon les informations qui ont circulé, il semble que les deux parties soient encore bien loin d'une entente.

Le principal point litigieux qui divise les deux clans est le partage des revenus. Sujet laissé de côté lors de la ratification du présent contrat de travail, les joueurs voudraient qu'il soit réinstauré, et du même coup toucher 56% des revenus annuels de la LCF. Le circuit serait cependant fermé à cette idée.

Pour sa part, la Ligue voudrait revoir l'horaire de travail des joueurs. Présentement, leur journée dure au maximum quatre heures et demie, ce qui inclut les entraînements ou les matchs. La LCF voudrait recalculer le tout en fonction du nombre de jours entre deux matchs pour chaque équipe.

Par ailleurs, la LCF aimerait créer des contrats à deux volets, dont le principe serait similaire à ce qu'on voit dans la LNH. De cette manière, une équipe pourrait démettre un joueur de son alignement partant pour l'envoyer dans son équipe d'entraînement sans avoir à le libérer au préalable, comme c'est la règle en ce moment.

Appelé à réagir, hier, Scott Flory n'a pas voulu commenter les négociations en cours.