Vous parlez d'une façon de se retrouver sous les feux de la rampe.

La tertiaire des Falcons d'Atlanta semblait déjà douteuse après avoir accordé 319 verges et trois touchés au quart des Seahawks de Seattle Tarvaris Jackson, qui ne fait pas exactement partie de l'élite de la NFL. Maintenant, elle doit affronter le quart de l'heure dans le circuit Goodell.

Préparez-vous, Falcons. Aaron Rodgers s'amène.

Le quart des Packers de Green Bay a déjà déchiqueté la défense des Falcons en séries l'an dernier. Une clinique de football donnée par le quart des Packers, en route vers un titre du Super Bowl pour l'équipe et de joueur le plus utile du match ultime pour Rodgers.

Avec un quart de la saison d'écoulé, Rodgers a amené son jeu à un niveau encore supérieur. Il amorcera le match de dimanche, au Georgia Dome, avec le meilleur taux d'efficacité des passeurs de la ligue, et de loin.

«Nous savons que tout va bien pour eux actuellement, a dit le demi de sûreté des Falcons Thomas DeCoud. Ils seront très confiants. Voilà une équipe qui a très bien joué au cours des quatre premières semaines. Nous devrons défendre notre Dome et montrer la même intensité qu'eux.»

Personne n'a mieux joué que Rodgers, qui vient de connaître sa meilleure performance en carrière contre les Broncos de Denver. Il a lancé pour 408 verges et quatre touchés, en plus d'en marquer deux au sol.

Cette saison, Rodgers a complété 73% de ses passes, une moyenne impressionnante. Il n'a été intercepté qu'en deux occasions pour 12 passes de touché. Il lance à tout le monde: six receveurs différents ont marqué des touchés et 10 ont capté au moins une passe.

«Vous ne pouvez pas isoler un ou deux receveurs, a dit le demi de coin Brent Grimes. Ils comptent tellement sur un imposant arsenal. Vous devez vous assurer de faire votre travail.»

Rien de tout cela n'est de bonne augure pour les Falcons, qui ont été taillés en pièces par Rodgers il y a de cela à peine neuf mois, en match éliminatoire. Ce soir-là, le quart des Packers a complété 31 de ses 36 passes pour 366 verges et trois touchés. Il avait aussi marqué un touché au sol dans une dégelée de 48-21, le plus haut pointage de toute l'histoire des Packers.

Comme si les Falcons avaient besoin d'une autre source d'inquiétude, Rodgers n'a pas apprécié certains des commentaires émis par des joueurs des Falcons après ce match. Il a cru comprendre que ces joueurs estimaient qu'il avait été chanceux au cours de cette rencontre.

«Je ne crois pas que j'aie besoin de m'étendre très longuement là-dessus, a dit Rodgers cette semaine. Je vais seulement dire que vous devez respecter votre adversaire. Assurément, nous respectons les Falcons. Nous avons été chanceux de jouer un match sans bavure chez eux. Mais j'ai senti que le niveau de respect envers nous, surtout dans leurs commentaires, n'y était pas.»

Les Falcons avaient eu quelques chances de clouer Rodgers au sol, mais le quart s'était esquivé avec quelques feintes. Les joueurs des Falcons ont eu l'air de s'attaquer à un fantôme en maintes occasions. Ils ne peuvent pas se permettre que ça se produise de nouveau.

«J'ai échappé à quelques sacs, a admis Rodgers. S'ils avaient réussi à me rejoindre, ce match aurait probablement été fort différent.»

Si Rodgers est confortable et qu'il dispose du temps voulu, la tertiaire des Falcons aura peu de chance. Elle semble déjà vulnérable: les Falcons occupent le 24e rang contre le jeu aérien, allouant 275,5 verges par match.

Mais l'attaque des Falcons devra aussi mettre l'épaule à la roue. Le quart Matt Ryan ne peut pas se permettre de donner le ballon à l'équipe adverse trois fois, comme il l'a fait en séries l'an dernier. Le jeu au sol, mené par Michael Turner, a le potentiel de retrancher beaucoup de secondes au cadran et aussi bon qu'il soit, Rodgers ne peut pas marquer des lignes de côté.

«Quand vous jouez contre une équipe comme celle-là, vous devez offrir un jeu de haut niveau, a dit Ryan. Je crois que nous sommes en mesure de le faire.»