Les dirigeants des Roughriders de la Saskatchewan, de la Ligue canadienne de football, disent avoir besoin de plus de temps pour déterminer l'avenir du directeur général Eric Tillman avec l'équipe.

Ryan Whippler, un porte-parole de l'équipe, a confirmé que le conseil d'administration avait tenu une rencontre, mercredi, mais n'avait pris aucune décision.

Les doutes sur l'avenir de Tillman résident depuis qu'il a présenté un plaidoyer de culpabilité, plus tôt cette semaine, à une accusation d'agression sexuelle envers la gardienne de son enfant, une adolescente âgée de 16 ans.

Un juge de la Cour de la Saskatchewan a rendu un verdict d'absolution inconditionnelle, mardi, expliquant que le comportement de Tillman pouvait avoir été provoqué par deux médicaments en vente libre qu'il prenait pour soulager ses maux de dos et son insomnie.

L'absolution inconditionnelle signifie que Tillman est reconnu coupable des accusations contre lui mais qu'il n'aura pas de casier judiciaire et qu'il ne sera pas soumis à des conditions pendant sa période de probation.

À sa sortie du tribunal, mardi, Tillman a exprimé le souhait que ses gestes ne lui coûtent pas son poste. Toutefois, trois sources bien au fait des activités de la LCF doutent que Tillman demeure en fonction, selon ce qu'elles ont confié à La Presse Canadienne.