Le grand patron de la F1 Bernie Ecclestone laissera le plus haut dirigeant du Bahreïn décider si on va de l'avant avec le GP devant lancer la saison, ou bien si on l'annule à cause des turbulences dans cette zone du golfe Persique.

Prévue pour le 13 mars, l'épreuve est dans l'incertitude à la suite des protestations qui prennent de l'ampleur depuis une semaine. Le peuple demande à la monarchie de céder son contrôle quasi absolu sur les politiques et les postes d'importance.

Au moins sept personnes ont été tuées et des centaines ont été blessées à Manama, la capitale. Le Bureau des affaires étrangères du Royaume-Uni, où Ecclestone et plusieurs équipes de F1 ont leurs bureaux, a conseillé de ne pas se rendre au Bahreïn, à moins que ce soit pour des raisons essentielles.

Ecclestone a dit qu'une décision sera prise d'ici mardi par le roi Hamad bin Issa al-Khalifa, qui est aussi le commandant des armées. Ecclestone affirme que la course pourrait être remise à plus tard cette saison, mais qu'on ne peut pas la déplacer vers un autre circuit dans un si bref délai.