Le grand argentier de la Formule 1 Bernie Ecclestone affirme que le Grand Prix de Turquie demeurera au calendrier malgré les faibles assistances au fil des ans.

Ecclestone a précisé que les discussions sont en cours pour parvenir à une prolongation de contrat de 10 ans avec les autorités du circuit d'Istanbul. L'actuelle entente prend fin après la course de dimanche.

 

«Nous serons encore là l'année prochaine», a promis Ecclestone au sujet du circuit d'Istanbul.

 

Malgré le peu d'amateurs présents dans les gradins pour les premiers essais libres vendredi, Ecclestone a plaidé en faveur de la patience et prétendu que la vente des billets était en hausse cette année.

 

«Ça prend du temps, a-t-il dit au sujet de la tâche d'attirer les amateurs dans un pays qui n'a pas de tradition en F1. Attendons à samedi ou dimanche. L'assistance sera meilleure que l'an dernier.» Le Grand Prix de Turquie est présenté à Istanbul depuis 2005.

 

Par ailleurs, Ecclestone a avancé qu'on pourrait ajouter des épreuves au calendrier de 19 courses dès la saison prochaine. Les États-Unis accueilleront de nouveau un Grand Prix à compter de 2012 à la suite de la conclusion d'une entente avec un groupe d'Austin, au Texas.

 

«Notre absence des États-Unis est mauvaise pour un sport planétaire, a analysé le chef de la direction de l'écurie Williams, Adam Parr. Bravo à Bernie car au moment où l'on croit qu'il avait renoncé, il revient avec une entente formidable.»

 

Une deuxième course aux États-Unis est également envisagée.

 

«Pour Red Bull, c'est très important, c'est un marché majeur, a dit le patron de l'écurie Toro Rosso, Franz Tost. J'ai toujours dit que nous avions besoin de deux Grands Prix aux États-Unis, le prochain sur la côte Est.»

 

Entre 1976 et 1984, les États-Unis ont accueilli deux courses. Trois ont même eu lieu en 1982 quand Las Vegas a tenu une course.