Le président de McLaren et patron historique de l'écurie de Formule 1 McLaren-Mercedes, Ron Dennis, serait sur le point de se mettre en retrait, tandis que le constructeur automobile allemand souhaiterait augmenter sa part dans le capital, affirme mardi le Guardian.

Après avoir commencé en bas de l'échelle dans les années 1960, comme mécanicien, Dennis fonde son écurie en 1980, l'amenant vite au sommet, enchaînant les titres de champion du monde des constructeurs et des pilotes avec Niki Lauda, Alain Prost et Ayrton Senna.

 

En 1999, Mercedes devient toutefois le premier actionnaire du groupe, en en rachetant 40% des parts. Le second actionnaire est un groupe financier bahreinien (30%), tandis que Dennis et son associé Mansour Ojjeh se partagent le reste.

 

Dennis, 60 ans, a été fragilisé la saison passée par le scandale d'espionnage de l'écurie concurrente de Ferrari. La fédération internationale de l'automobile (FIA) a exclu McLaren-Mercedes du classement du championnat des constructeurs qui lui semblait promis.

 

Le fait que la nouvelle monoplace, la MP4-23, ait été dévoilée lundi à Stuttgart et non en Grande-Bretagne est interprété par le Guardian comme un signe supplémentaire d'un poids accru du constructeur allemand et d'une diminution du rôle de Dennis.

 

Selon le quotidien, si ce dernier prenait du champ, son bras droit, Martin Whitmarsh serait le mieux placé pour lui succéder à la tête de l'écurie.

 

Un porte-parole du groupe a toutefois assuré qu'«il n'y avait aucun plan pour une annonce de ce type».