D'abord, Villeneuve s'est qualifié au troisième rang pour la course disputée en soirée sur l'ovale construit au sud de Miami. Chose certaine, Villeneuve fait des progrès énormes en Nascar, même si la série Craftsman n'a pas l'envergure de la série Nextel. Les foutues camionnettes, faut quand même qu'elles aillent plus vite que celles des concurrents.

D'abord, Villeneuve s'est qualifié au troisième rang pour la course disputée en soirée sur l'ovale construit au sud de Miami. Chose certaine, Villeneuve fait des progrès énormes en Nascar, même si la série Craftsman n'a pas l'envergure de la série Nextel. Les foutues camionnettes, faut quand même qu'elles aillent plus vite que celles des concurrents.

Hier, Villeneuve a été devancé par deux pilotes qui ont flirté avec le sommet du classement depuis deux ans. Autrement dit, il s'est hissé parmi les meilleurs et, dans son cas, on se dit qu'il a cliqué avec le circuit et la façon de piloter ces camionnettes.

Quant à Patrick Carpentier, il ne cède pas un pouce à son compatriote en matière de bons résultats. Il a qualifié sa voiture pour la course de dimanche au 28e rang. Mais ce qu'il faut retenir, c'est qu'il est cinquième parmi ceux qui devaient se qualifier pour courir dimanche. Autrement dit, il a réussi et dans les honneurs en plus.

Le Homestead que j'ai fréquenté en Champ Car et en Indy Racing League n'a rien en commun avec le Homestead de Nascar. Les vendredis et souvent les samedis, il n'y avait pas un chat autour de l'ovale situé dans un champ à 80 kilomètres de Miami. Faut dire que Homestead est une petite ville qu'on passe vite quand on se rend en moto à Key West. À part l'ouragan Andrew et les courses de chars, c'est dans le très tranquille.

Mais hier, sans que ce soit une journée du vendredi à Montréal, il y avait quand même du monde. Dont plusieurs Québécois venus se chauffer quelques jours au soleil tout en s'offrant un week-end de course avec les deux plus grands pilotes québécois des 25 dernières années.

Les succès d'hier ne changent rien à la donne. L'aventure en Nascar est un apprentissage difficile et complexe. Ceux qui, comme Michel Villeneuve, s'attendent à des victoires dès la saison prochaine pour Villeneuve ou Carpentier rêvent en couleur. Si un ou l'autre ou les deux se hissent dans les 15 premiers, ce sera déjà une grande réussite. Il n'y a plus rien de pareil, autant pour Carpentier que pour Villeneuve. Ils ont fait carrière dans des séries où les contacts étaient purement accidentels et souvent pénalisés par des positions au classement.

Alors, qu'en Nascar, ils doivent non seulement aller vite, ils doivent aussi raffiner une stratégie qui va leur permettre de profiter de la vitesse et de l'expertise des autres, ils vont devoir s'embusquer et attendre le moment idéal pour attaquer. Contrairement à ce qu'ils ont vécu en Formule 1, en Champ Car ou en Indy, être au premier rang avec un tour à faire n'est pas nécessairement la meilleure chose qui puisse arriver. Et s'imaginer qu'on puisse dominer une course du départ jusqu'au fil d'arrivée en Nascar fait partie des fantasmes de Michou. Même Michael Schumacher aurait l'air niaiseux dans les trois derniers tours.

La course de dimanche marque la fin de la saison du Nascar. Nos gaillards vont pouvoir s'offrir quelques semaines de vacances avant de reprendre le boulot en janvier prochain.

À 36 ans, tant Villeneuve que Carpentier doivent se taper un travail de recrue de 25 ans. Ça fait sourire Villeneuve: «Je trouve ça formidable, ça aide à rester jeune de passer au travers de cette expérience à mon âge», disait-il avant les qualifications.

La saison 2008 va être passionnante. Va falloir que Bernie Ecclestone offre beaucoup aux amateurs québécois pour conserver leur passion et leur intérêt pour la Formule 1. Ça va rouler à fond la caisse pour le Grand Prix du Canada mais le reste de l'année

J'ai des doutes. Va falloir que Torto mette le paquet.

Lamoriello?

J'avoue que je comprends mal la décision de Larry Robinson de choisir Lou Lamoriello pour le présenter aux partisans du Canadien le soir où on va retirer son chandail au Centre Bell.

Me semble que Guy Lafleur, Serge Savard, Ken Dryden ou Scotty Bowman, sans parler de Jacques Lemaire, qui a gagné la Coupe Stanley avec les Devils pour la première fois, auraient été des Glorieux de premier choix.

Par contre, Larry s'est également réalisé comme coach en gagnant la Coupe sous l'égide de Lamoriello. Et «Terrific» Lou a de grosses qualités, même s'il a sauvagement coupé la tête de Claude Julien le printemps dernier. Mais ça va enlever du piment à une belle fête.

L'AMA à Montréal Bravo!

L'Agence mondiale antidopage restera donc à Montréal jusqu'en 2021. C'est génial. Le cri d'alarme lancé par Denis Coderre aura eu le mérite d'alerter les décideurs et d'attirer l'attention sur le congrès de Madrid.

Chose certaine, le ministre conservateur Michael Fortier était tout heureux hier soir. Il avait en mains un dossier complété depuis plusieurs semaines garantissant que l'AMA allait demeurer à Montréal. Hier soir, c'était fait. We'll drink to that!

Rouge et Bleu auront donc fait du bon travail.