«Au sujet des considérations concernant le Grand Prix d'Australie 2007 faites par McLaren-Mercedes, dans une lettre au président de l'Automobile club d'Italie, Gino (Luigi) Macaluso, datée du 1er août, Ferrari souhaite affirmer très fortement que cette lettre porte des accusations très graves et fausses», déclare la Scuderia dans le communiqué.

«Au sujet des considérations concernant le Grand Prix d'Australie 2007 faites par McLaren-Mercedes, dans une lettre au président de l'Automobile club d'Italie, Gino (Luigi) Macaluso, datée du 1er août, Ferrari souhaite affirmer très fortement que cette lettre porte des accusations très graves et fausses», déclare la Scuderia dans le communiqué.

«Contrairement à ce que dit McLaren-Mercedes, Ferrari n'a jamais eu d'avantage illégal, poursuit le texte. Les deux voitures F2007 utilisées au Grand Prix d'Australie ont été jugées conformes au règlement technique par les commissaires avant, pendant et après la course. S'il y avait eu une quelconque irrégularité, elles auraient été disqualifiées.»

Kimi Räikkönen, parti de la pole, a facilement remporté la course, tandis que le Brésilien Felipe Massa, victime de problèmes mécaniques en qualifications est parti dernier et a terminé 6e.

À la suite de cette course, McLaren-Mercedes a demandé à la Fédération internationale de l'automobile (FIA) si un fond plat mobile était réglementaire, sans plus de précisions. La FIA a répondu par la négative et a modifié ses protocoles de contrôle technique pour les empêcher.

«Normal»

Ron Dennis a affirmé dans une lettre à M. Macaluso que cette demande d'éclaircissement faisait suite à un renseignement donné par un ex-responsable de Ferrari, Nigel Stepney, qui avait prévenu le concepteur des McLaren-Mercedes, Mike Coughlan, de l'utilisation par la Scuderia d'un tel élément technique.

Dennis a accusé Ferrari d'avoir triché en Australie et considère que la Scuderia aurait ainsi triché tout au long de la saison s'il n'était pas intervenu.

«En fait, ce que la FIA a fait est normal, estime Ferrari. La FIA a profité de l'occasion pour clarifier l'interprétation du règlement et a ensuite demandé aux écuries concernées d'effectuer les modifications nécessaires. Il existe de nombreux exemples de ce genre de décision, qui ont également impliqué d'autres équipes, aussi bien dans un passé récent que lointain.»

«Ferrari exposera sa position sur l'ensemble de la question lors de la prochaine audience de la Cour d'appel internationale de la FIA», conclut le texte de la Scuderia.

McLaren-Mercedes, accusée d'espionnage par Ferrari, a évité les sanctions devant le Conseil mondial le 26 juillet, mais le président de la FIA Max Mosley a porté l'affaire devant la Cour d'appel internationale.