Le vétéran pilote de la série Champ Car était venu donner un coup de main à son compatriote québécois en vue de l'épreuve de la série NASCAR canadienne qui aura lieu samedi matin au circuit Gilles-Villeneuve, à quelques heures de la course de série Busch. Il a toutefois connu des problèmes de freins si graves que dans les minutes suivant la séance de qualification, vendredi après-midi, il envisageait même la possibilité de ne pas disputer l'épreuve de samedi.

Le vétéran pilote de la série Champ Car était venu donner un coup de main à son compatriote québécois en vue de l'épreuve de la série NASCAR canadienne qui aura lieu samedi matin au circuit Gilles-Villeneuve, à quelques heures de la course de série Busch. Il a toutefois connu des problèmes de freins si graves que dans les minutes suivant la séance de qualification, vendredi après-midi, il envisageait même la possibilité de ne pas disputer l'épreuve de samedi.

«Je pompais et pompais les freins pour essayer d'avoir un peu de pression, mais ça ne marchait pas toujours, a indiqué Tagliani. Je devais constamment m'assurer qu'il n'y avait pas de voiture devant moi au moment d'arriver dans une courbe, parce que je n'étais pas certain de pouvoir freiner à temps, ça n'aurait pas été sécuritaire, je voulais éviter les dégâts.»

Le pilote de Lachenaie se disait quand même confiant que ses mécaniciens trouvent la solution à temps pour la course de samedi.

Les problèmes de freins n'ont pas empêché Tagliani, pilote de la voiture no 8, de présenter le quatrième temps de la séance de qualification, soit une minute et 48,447 secondes, derrière J.R. Fitzpatrick (no 84, 1:46,755), Ranger (no 27, 1:47,452) et Kerry Micks (no 02, 1:48,304).

Tagliani n'était pas le seul pilote d'humeur maussade. Son coéquipier Ranger l'était tout autant parce qu'au lieu des deux séances de qualification prévues, on a eu droit à une seule. Le pilote de Roxton Pond a ainsi manqué de temps pour tenter de mieux faire que son rival Fitzpatrick, qu'il devance par 35 points seulement au classement des pilotes.

Ranger occupe le premier rang avec 818 points, lui qui a terminé parmi les 10 premiers à chacune des cinq épreuves canadiennes de NASCAR jusqu'ici cette saison. Fitzpatrick, de Cambridge, en Ontario, a 783 points.

La pluie qui est tombée en matinée, vendredi, a retardé le calendrier des activités de la journée, alors que les inspecteurs de NASCAR ont voulu vérifier l'état de l'épingle est à la suite de l'ondée. Afin de permettre à la course de série Rolex Grand Am de commencer à l'heure prévue, soit 16h15, on n'a disputé qu'une séance de qualif au lieu de deux, et toutes les voitures de la série NASCAR canadienne ont dû aller en piste en même temps.

«C'est difficile de réussir un bon temps en seulement trois tours, et avec autant de circulation. On n'a pas vraiment l'occasion d'avoir le champ libre, a souligné Ranger. Reste que la clé pour la course, ce sera d'être calme, fluide et patient, en tentant de mettre de la pression sur les pilotes devant moi.»

Malgré tout, Ranger est plutôt satisfait de sa saison jusqu'ici, même s'il a vécu une démotion en devant renoncer à la série Champ Car. Il se dit heureux d'avoir abouti en NASCAR canadienne, qui représente plus que jamais un réseau de développement pour les pilotes désirant accéder à la série Busch et à la coupe Nextel.

«Ils ont changé les voitures afin qu'elles ressemblent plus à celles de NASCAR, a noté Ranger. Mon but d'ici la fin de l'année, c'est de rester dans les points et de ne pas faire d'erreurs. On a une équipe fantastique, alors le but c'est de continuer à accumuler les bons résultats.»

Deux autres Québécois ont participé à la séance de qualification de vendredi. André Coursol, de Saint-Jérôme, a réussi le 27e temps, soit 1:59,384, pour devancer le Montréalais Richard Durivage (2:03,590).

Pierre Bourque, d'Ottawa, a présenté le 17e temps (1:51,013).