«Tout bien considéré, on peut dire que ce fut une bonne journée, commente Massa. Il reste bien sûr beaucoup de travail avec les qualifications et la course en tête, mais nous avons pris un bon départ pour ce week-end.»

«Tout bien considéré, on peut dire que ce fut une bonne journée, commente Massa. Il reste bien sûr beaucoup de travail avec les qualifications et la course en tête, mais nous avons pris un bon départ pour ce week-end.»

Au dire même de leurs concurrents, comme Giancarlo Fisichella (Renault), «les Ferrari sont un cran au-dessus». Alors, peut-on s'attendre à un doublé de la Scuderia à Sepang?

«Je ne sais pas, répond prudemment Räikkönen. Nous verrons après les qualifications. Mais tout peut arriver car c'est une course très difficile pour la voiture comme pour les pilotes».

Le Finlandais ne veut pas spéculer sur l'avantage, si criant en Australie, de Ferrari sur ses adversaires. «On ne le saura qu'après la course... même les qualifications ne permettront pas de le dire», estime-t-il.

«Pas de raison de changer»

Vendredi, en tout cas, malgré son 4e temps de la journée, le leader du championnat du monde pilotes n'était «pas content à 100%» de sa monoplace. «Les réglages ne sont pas aussi bons (qu'en Australie), quelque chose a changé... nous devons retrouver de l'adhérence», explique-t-il à la manière d'un apprenti ventriloque, semblant faire plus d'efforts pour ne pas remuer les lèvres que pour parler de façon intelligible.

Mais les craintes nées d'une petite fuite d'eau à la fin du GP d'Australie et qui l'avaient obligé à ralentir, ont été levées et, avec elles, la menace d'un changement de moteur et d'une relégation de dix places sur la grille. Vendredi, le pilote a sobrement annoncé qu'il «n'y avait pas de raison de changer» le propulseur.

En piste, le matin comme l'après-midi, Massa a réussi le meilleur temps, signant le meilleur chrono du jour lors de la première séance en 1 min 34 sec 972/1000. Räikkönen, lui, a obtenu deux fois le quatrième temps: le matin derrière les deux McLaren-Mercedes de Fernando Alonso et Lewis Hamilton ; l'après-midi derrière les deux Renault de Giancarlo Fisichella et Heikki Kovalainen.

«Il n'y a aucune surprise», constate un Alonso pourtant souriant. «J'aurais pu faire mieux l'après-midi sans le drapeau rouge», poursuit-il, en allusion à l'interruption de séance due à l'éclatement d'un pneu sur la Spyker-Ferrari de Christijan Albers.

«Plus près de la pole»

Lors de cette deuxième séance, le double champion du monde a signé le 12e temps, à plus d'une seconde de Massa. Mais sur les deux séances cumulées, il est crédité du deuxième meilleur temps, obtenu le matin derrière le Brésilien.

«Comme en Australie, nous sommes plus proches de la pole que de la victoire en course», commente l'Espagnol, expliquant que la deuxième séance s'était déroulée avec plus d'essence embarquée pour travailler les réglages sur de plus longs relais.

Chez Renault, où la première course a été un ratage général, les déclarations se veulent plutôt optimistes.

«Nous avons fait un pas en avant depuis l'Australie... nous sommes un peu meilleurs», assure Fisichella, cinquième temps cumulé de la journée. «Mais cette année, la voiture n'est pas aussi bonne que celle de l'an passé», regrette l'Italien, estimant que «au vu de Melbourne», les Ferrari semblent encore imbattables.

«Ils ont aussi fait de bons essais privés la semaine dernière et aujourd'hui (vendredi) ils sont devant... mais tout peut arriver», poursuit-il.

Alors, le vainqueur de l'épreuve malaisienne 2007 espère cette année «monter sur le podium». Et pour cela, «l'important sera d'adopter une bonne stratégie».

Les qualifications sont programmées samedi à 14h00 (01h00 HNE), après la troisième et dernière séance d'essais libres.