La date du retour dans un baquet de Formule 1 du Polonais Robert Kubica, gravement blessé au début de février lors d'un accident de rallye, est impossible à prévoir, a estimé jeudi le médecin de l'écurie Lotus Renault, Riccardo Ceccarelli.

«Quand reprendra-t-il? Voilà une question à laquelle personne ne peut répondre pour le moment. Tout ce qu'on sait, c'est que ça sera très long. Il y a deux aspects positifs: le travail des médecins et la réaction physique et psychologique de Robert, qui est vraiment très forte», a commenté le médecin.

«On n'a pas de date à vous donner. On ne peut vraiment pas anticiper ce qui se passera. (...) Je ne parlerai ni de l'année prochaine, ni de la suivante. On fait le job au jour le jour, le mieux possible, et après, on verra. Cela prendra du temps», a poursuivi le Dr Ceccarelli lors d'une conférence de presse.

Robert Kubica s'est gravement blessé lors du rallye Ronde di Andora, le 5 février en Ligurie, dans le nord de l'Italie, et a notamment eu la main et le bras droits presque amputés par un rail de sécurité qui avait transpercé sa voiture.

Opéré le jour de son accident, de la main droite, puis le vendredi 10 février du pied, de l'épaule et de la partie antérieure de l'humérus droits, il avait subi une troisième intervention le 21 février afin de traiter la partie postérieure de l'humérus droit.

«Tant qu'il n'y pas de complication, et il n'y en a pas pour le moment, il n'y a pas de raison d'envisager une nouvelle opération», a déclaré Riccardo Ceccarelli, ajoutant que le Polonais, qui effectue «de la physiothérapie tous les jours», bougeait déjà «les doigts et le poignet» droits.

«Pour nous qui le connaissons bien, il n'y a pas de surprise. Robert ne nous surprend pas dans sa capacité à réagir vite et bien. En revanche, les médecins de l'hôpital sont étonnés», a commenté le médecin.

Kubica, soigné depuis le jour de son accident à l'hôpital Santa Corona de Pietra Ligure, près de Gênes, est demeuré dans cet établissement, «très bien organisé», qui dispose de «tous les médecins qu'il faut», y compris des «chirurgiens spécialistes de la main», selon le Dr Ceccarelli.