Les dirigeants de la série avaient convenu de fonctionner comme en F1, c'est-à-dire avec cinq feux rouges s'allumant successivement avant de s'éteindre pour donner le signal de départ. Or, ce sont deux feux verts qui s'ont apparus au-dessus de la piste. Sur la grille, certains pilotes se sont élancés tandis que d'autres ont figé. Ça a été le cas du détenteur de la position de tête, Rémy Audette. «Je n'étais pas prêt. J'ai vu les verts et ensuite du monde qui me dépassait», a-t-il expliqué après la course.

Les dirigeants de la série avaient convenu de fonctionner comme en F1, c'est-à-dire avec cinq feux rouges s'allumant successivement avant de s'éteindre pour donner le signal de départ. Or, ce sont deux feux verts qui s'ont apparus au-dessus de la piste. Sur la grille, certains pilotes se sont élancés tandis que d'autres ont figé. Ça a été le cas du détenteur de la position de tête, Rémy Audette. «Je n'étais pas prêt. J'ai vu les verts et ensuite du monde qui me dépassait», a-t-il expliqué après la course.

Des drapeaux jaunes étaient déployés partout dans les premiers virages, si bien que le premier tour s'est déroulé au ralenti, tous les pilotes restant dans l'expectative. Michel Bonnet, qui a fini troisième, était convaincu que la course allait être arrêtée. «Je me suis dit «c'est un faux départ, on va faire un tour et aller se repositionner», a-t-il dit. Y a quelque chose qui a foiré, on revient et on recommence, non?»

Dans la tour de contrôle, ça discutait ferme. Les dirigeants de la F1600 voulaient un nouveau départ mais le directeur de course et les représentants de la FIA ont jugé que la course pouvait continuer.

Sur la piste, on s'interroge. «Tout le monde est au ralenti, qu'est-ce que je fais? s'est demandé Didier Schraenen, deuxième au fil d'arrivée. Je me sauve comme une espèce de poltron qui veut profiter de la situation?»

Certains pilotes ont en effet profité de la confusion. «Les quatre premiers, on a vu des drapeaux jaunes partout, on s'est dit «on ne roule pas», a dit Audette. Un moment donné, y a des Ontariens qui se sont mis à nous dépasser dans la ligne droite. Je me suis dit «peut-être que c'était ça le départ?»

Relégué au huitième rang après tout ce tohu-bohu, Audette a remonté patiemment avant de se payer Bonnet et le Torontois Chris Rams au virage Senna, à trois de large s'il vous plaît! Le jeune homme de Sainte-Anne-des-Lacs n'a pas été inquiété par la suite, remportant une première course cette saison.

Espoirs déçus en Formule BMW

Les Québécois ont connu un sort bien différent en Formule BMW. Parti quatrième, le jeune Jeffrey Petriello, 18 ans, de Terrebonne, a été pénalisé et a dû passer par les puits au cinquième tour. Il en est ressorti 13e, lui qui bataillait pour le quatrième rang. Derrière, Maxime Pelletier, de Longueuil, se rapprochait, mais une manoeuvre audacieuse à l'épingle au septième tour l'a contraint à l'abandon.

«C'est une erreur de jugement d'Alexander Rossi (qui a provoqué l'accident) parce que quand j'ai dépassé, j'étais déjà en avant de lui, a déclaré Pelletier. Le problème, c'est qu'il y avait une retardataire à l'extérieur (Lindsay Adams), alors quand j'ai vu qu'elle allait tourner, j'ai freiné le plus fort possible, j'ai barré un peu les roues, je suis parti un peu de côté et Rossi m'a rentré dedans.»

C'est l'Ontarien Daniel Morad qui a gagné la course, devant le Mexicain Esteban Gutierrez et le Colombien Sebastian Saavdra. La meilleure performance québécoise est venue de Yannick Hoffman, sixième.

Brisebois impressionne

Enfin, en Challenge Ferrari, Patrice Brisebois partira ce matin neuvième sur la grille de 33 bolides. L'ancien du Canadien s'est fait plaisir au volant de sa F430. «C'est ma première course de l'année, ça fait seulement quatre fois que je la conduis alors je suis super content», a dit le défenseur actuellement joueur autonome. Agressif en début de séance, il a même effectué un joli tête-à-queue, heureusement sans conséquence. «Pour faire un bon temps ici, il faut que tu attaques, que tu montes sur les vibreurs, a-t-il enchaîné. Mais les pneus étaient encore froids, alors j'ai dérapé. Après tout, on n'est pas des professionnels!»

Une attitude décontractée qui pourrait l'aider, ce matin, à lutter contre John Horejsi, de Los Angeles, et Lawrence Stroll, de Mont-Tremblant, qui forment la première ligne. Martin Borrowes, de Mont-Saint-Hilaire, est l'autre Québécois en piste. Il partira cinquième.