Un embrayage récalcitrant et des gravillons de caoutchouc. Voilà les deux choses qui ont uni leurs forces pour compliquer la vie de Kimi Raikkonen, hier.

Un embrayage récalcitrant et des gravillons de caoutchouc. Voilà les deux choses qui ont uni leurs forces pour compliquer la vie de Kimi Raikkonen, hier.

Tout avait pourtant bien commencé pour le Finlandais. Il a sérieusement inquiété Fernando Alonso en tête, essayant même de prendre sa mesure à la chicane du Casino dans les premiers tours de l'épreuve. Il en aussi profité pour signer le meilleur tour de la journée en 1:15:841.

C'était avant son premier arrêt aux puits. «La voiture était bonne au départ. Mais, lors du premier arrêt, les roues arrières n'arrivaient pas à s'arrêter complètement à cause d'un problème d'embrayage, a expliqué Raikkonen en conférence de presse. Ça a donc pris un bon moment avant d'installer les nouveaux pneus.»

De retour en piste, celui qui chauffait Alonso n'était plus en position d'attaquer l'Espagnol. Il a néanmoins gardé un écart constant. Il restait malheureusement un deuxième arrêt à faire. Ses équipiers étaient prêts à l'accueillir malgré son problème d'embrayage. Mais cette fois, c'est son moteur qui a calé. Un deuxième ravitaillement loupé, et le flamboyant Finlandais est sorti avec Michael Schumacher sur les talons.

Il est tant bien que mal arrivé à garder l'Allemand à distance, jusqu'à qu'il sorte très large à l'épingle, victime des gravillons de caoutchouc, comme bien d'autres avant lui- parlez-en à Ralf Schumacher! Michael s'est alors emparé du deuxième rang. Il n'a pas voulu laisser aller son bien par la suite.

«J'aurais pu terminer deuxième mais, à la fin, je ne crois pas que ça ait vraiment de l'importance, a dit Raikkonen. Je ne me bats plus vraiment pour le championnat, alors tout ce que je veux, c'est gagner. C'est la seule chose qui compte.»

On se reprendra à Indy, Kimi!