(Paris) Le projet d’organiser en juillet des courses de Formule 1 sur le circuit de Silverstone (Grande-Bretagne) est menacé par les mesures de quarantaine britanniques et ne pourra se concrétiser que si des exemptions sont accordées, a indiqué mardi un porte-parole de la F1.

« Une quarantaine de 14 jours rendrait impossible l’organisation d’un Grand Prix de Grande-Bretagne cette année », a indiqué le porte-parole dans un communiqué transmis à l’AFP.  

« Nous voyagerions vers la Grande-Bretagne sur des avions dans lesquels il n’y aurait que du personnel de la F1 et tout le monde serait testé ce qui rend une quarantaine totalement inutile. Si les sports de haut niveau doivent reprendre des épreuves télévisées, des exemptions seront nécessaires », a-t-il ajouté.

La F1 espère lancer sa saison le 5 juillet par un Grand Prix en Autriche à huis clos et un second le dimanche suivant sur le même circuit de Spielberg, également à huis clos et avec un nombre limité de personnes sur le paddock.

Deux épreuves étaient ensuite envisagées sur le circuit de Silverstone et le directeur de ce circuit, Stuart Pringle, avait indiqué le 15 mai qu’il pourrait accueillir deux Grands Prix à huis clos cet été, à condition d’obtenir le feu vert du gouvernement britannique. Mais celui-ci impose actuellement une quarantaine à tout voyageur arrivant de l’étranger.

Si la plupart des écuries de F1 sont basées en Grande-Bretagne, ce n’est pas le cas de certaines d’entre elles comme notamment Ferrari, Alpha-Tauri (ex-Toro Rosso) et Alfa Romeo ainsi que du fournisseur de pneumatiques Pirelli.

Aucun Grand-Prix de la saison de F1, qui aurait dû en principe commencer le 15 mars en Australie, n’a encore pu se tenir en raison de la pandémie de coronavirus.