Le champion de Formule 1 Lewis Hamilton considère que ses adversaires font preuve de « faiblesse » lorsqu’ils doutent de sa capacité à composer avec la pression.

Le pilote de l’équipe Mercedes convoitera un septième championnat en F1, ce qui lui permettrait de rejoindre Michael Schumacher à ce chapitre, et il n’est plus qu’à sept victoires d’égaler un autre record de la série, à 91. La saison dernière, Hamilton a décroché un troisième championnat consécutif avec une avance de 87 points sur son coéquipier Valtteri Bottas, qui était en tête en début de saison avant de lentement s’effacer.

Le pilote Red Bull Max Verstappen a abouti au troisième rang, après une autre bonne campagne. Le Hollandais âgé de 22 ans a gagné trois courses et livré quelques belles batailles à Hamilton, notamment à Monaco et en Hongrie. Verstappen a déclaré la semaine dernière qu’il pourrait vaincre le Britannique avec la bonne voiture.

Hamilton a été interrogé vendredi à Silverstone — où Mercedes teste sa nouvelle voiture, la W11 — sur les propos de ses principaux adversaires.

« Je trouve ça amusant. J’ai toujours préféré faire parler mes performances en piste, a commenté Hamilton dans une vidéoconférence diffusée de l’usine de Mercedes. Je considère ça (ce genre de propos) comme étant un signe de faiblesse. »

Le double champion du monde Fernando Alonso a déjà déclaré que ses adversaires n’exploitaient pas les faiblesses de Hamilton, sans préciser celles-ci.

Si on lui offre une bonne voiture, alors Verstappen a dit qu’il serait très confiant de pouvoir menacer Hamilton pendant une saison complète, plutôt que pendant certaines courses uniquement.

« Lewis est très fort. Il est de toute évidence l’un des meilleurs, mais il n’est pas Dieu, a mentionné Verstappen la semaine dernière. Quand tu peux appliquer de la pression, alors ça devient beaucoup plus difficile pour le gars en tête… Si tu n’es jamais menacé, alors tu peux pousser à 97 ou 98 % et éviter les erreurs, ou peut-être saboter un week-end sur une saison qui en compte 21 ou 22. »

Questionné à savoir s’il pouvait vaincre Hamilton, Verstappen a simplement répondu : « Oui ». Il a toutefois rappelé que ça dépendait en bonne partie « de la qualité de la voiture ».

Les premières réponses viendront dès la semaine prochaine, à l’occasion du premier bloc d’essais hivernaux de F1 à Barcelone.

« L’an dernier, mes j’ai entamé les essais en étant plein d’eau et je pesais autour de 78 kg, a écrit Hamilton sur son compte Twitter officiel. Cette année, le pèse-personne oscille à 73 kg. Je dois encore brûler du gras et ajouter du muscle sur ma charpente, mais je vais dans la bonne direction. »

La saison se mettra en branle avec la présentation du Grand Prix d’Australie, à Melbourne, le 15 mars.