Le constructeur automobile BMW va augmenter son implication en Formule Electrique, comme partenaire de l'écurie américaine Andretti, puis faire son retour en endurance et aux 24 Heures du Mans en 2018, en GT, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.

Suite à une réunion de son conseil d'administration, la marque bavaroise a validé une stratégie globale destinée «à réaligner ses activités en sport automobile», autour de plusieurs catégories-phare, sans abandonner le rallye-raid, avec Mini, et le Championnat d'Allemagne des voitures de tourisme (DTM) dans lequel BMW se bat exclusivement contre Audi et Mercedes.

Retour à la course

«Ce réalignement intervient sept ans après le retrait de la Formule 1», souligne le communiqué, «et quatre ans après le retour en DTM».

Il va permettre au groupe BMW de «prendre en compte certains enjeux importants dans le monde en perpétuelle mutation du sport automobile, afin de toucher des publics différents autour du monde».

Le partenariat avec le Team Andretti en Formule E, dès la 1re manche de la 3e saison, le 9 octobre à Hong Kong, verra un pilote maison, le Portugais Félix da Costa, au volant d'une des monoplaces 100% électriques de l'écurie américaine. Il pourrait se transformer en engagement officiel à partir de 2018, sur le modèle de ce que prévoit Audi avec l'écurie Abt.

Le grand retour aux 24 Heures du Mans, remportées en 1999 par un prototype BMW, et dans le Championnat du monde d'endurance (WEC) se fera avec une nouvelle voiture engagée en GT, contre les Porsche, Ferrari et autres Ford ou Corvette. Comme Ford, BMW alignera aussi des voitures officielles aux Etats-Unis, dans la série IMSA.

Le Belge Jérome D'Ambrosio, de l'écurie Dragon, dans sa voiture avant le départ du tout premier GP électrique, à Pékin, le 13 septembre 2014. En deux années, ce jeune sport adéjà beaucoup évolué. Photo: AP