Une voiture en plastique

Une voiture en plastique

Voilà plusieurs années qu’on nous parle de la voiture en plastique mais rien de concret ne semble vouloir aboutir à tout le moins à court terme. Si jamais une telle voiture devenait réalité il s’agirait d’un véhicule dont la carrosserie au complet serait faite d’un plastique fort connu puisqu’il s’agit essentiellement de celui employé pour les contenants de boissons gazeuses auquel il faut ajouter des produits pour le renforcer bien sûr. Il va sans dire qu’une voiture serait l’objet le plus gros et le plus complexe construit avec ce matériau.

La technique employée pour faire une telle voiture est relativement simple. Elle consiste à mouler deux moitiés extérieures (gauche et droite) et deux moitiés intérieures (gauche et droite). Ensuite les moitiés sont collées ensemble pour constituer le corps de la voiture. Cette carrosserie est alors fixée sur un châssis après quoi les éléments mécaniques ainsi que les portes le capot et le couvercle du coffre sont installés.

L’équipement nécessaire pour mouler les panneaux n’est pas banal puisqu’il comprend une machine de 8 165 tonnes qui injecte le plastique dans des moules de 145 tonnes. Le temps requis pour le moulage n’est que de trois minutes. Pendant l’opération, la peinture est injectée avec le plastique. L’étape de l’application de la peinture avec tout ce que cela implique n’a donc plus sa raison d’être.

Toutefois avant qu’une voiture de plastique soit offerte chez les concessionnaires, il y a quelques problèmes qui doivent être résolus. Premièrement une telle voiture peut-elle subir avec succès les tests de collision sans une solide structure de métal ? Deuxièmement, personne ne sait encore si une automobile de plastique est assez solide pour durer aussi longtemps que les voitures actuelles. Mais le plus gros problème pourrait se situer au niveau de l’apparence de la peinture. C’est que la peinture injectée lors du moulage donne un fini mat alors que les véhicules d’aujourd’hui sont tous plus brillants les uns que les autres, ce à quoi les automobilistes sont habitués.

Un peu de tout

Il y a déjà eu une époque où les voitures nous parlaient et bien maintenant quelques voitures nous permettent de faire fonctionner des accessoires comme les essuie-glace, la radio, les vitres, etc en utilisant tout simplement notre voix.

Dans un autre ordre d’idée on devrait assister à l’abandon du gaz réfrigérant HFC-134a, celui qui a remplacé le fréon, dans le climatiseur puisqu’il se trouve sur la liste noire des gaz à effet de serre du Protocole de Kyoto. Son remplaçant pourrait être le dioxyde de carbone ou CO2. En effet la compression et l’expansion de ce gaz dans un circuit fermé peut refroidir de l’air chaud. Comme un système de climatisation avec le dioxyde de carbone nécessite moins de gaz, le système peut être 20 % plus petit.

Moteur à vapeur

BMW travaille présentement à développer un système permettant d’employer de la vapeur pour assister n’importe quel type de moteur à combustion. Cet appareil est appelé le «Turbosteamer» et fonctionne en utilisant la chaleur perdue du moteur. En gros l’appareil s’emploie à récupérer la chaleur dans le système d’échappement par le biais de deux systèmes de circulation de fluide. La vapeur est ainsi convertie en énergie mécanique. Lors de tests avec un quatre cylindres de 1,8 litre BMW a réduit la consommation d’essence de 15 % tout en augmentant la puissance de 13 chevaux et le couple de 14,8 livres. Reste au constructeur bavarois à rendre le système rentable pour le consommateur.