(Chicago) La dernière fois où Tony La Russa a été gérant lors des séries, il a guidé les Cardinals de St. Louis jusqu’à la victoire en Série mondiale, en 2011, cinq ans après un premier triomphe avec eux.

Il s’est retiré après le titre de 2011, mais il n’a jamais perdu le goût de diriger un club en octobre.

« Le sentiment d’urgence du moment est très plaisant », a dit La Russa, qui aura 77 ans lundi.

La Russa et les White Sox seront confrontés aux Astros à compter de jeudi, à Houston.

Ces deux équipes vont croiser le fer en séries pour la première fois depuis 2005, quand Chicago a balayé la ronde ultime.

Champions de section pour la première fois depuis 2008, les Sox ont foi en l’expérience de La Russa.

« En situation de match, vous savez qu’il ne sera pas dépassé par quoi que ce soit, a dit le receveur Yasmani Grandal. Tony est passé par là et il sait quoi faire. Il a vécu beaucoup de choses et il sait comment prendre les bonnes décisions. »

Reste à voir s’il enverra d’abord sur la butte Lance Lynn ou Lucas Giolito ; cela devrait être annoncé mercredi.

Il est possible que Carlos Rodon obtienne un départ dans la série, en dépit de maux de bras en septembre.

« Il a bien paru (mardi), a dit La Russa. Ça reste à évaluer, mais c’est un bon signe. »

Champion de l’Américaine trois fois à la barre d’Oakland (et couronné en Série mondiale de 1989), La Russa a ensuite été le gérant des Cardinals pendant 16 saisons. Sa fiche globale en séries est 70-58.

« En octobre, vous avez tout ce bagage d’information à propos de vos joueurs, a dit La Russa. Ce n’est pas le temps de douter d’une décision parce que vous voulez donner plus de temps à un gars. En séries, on est constamment dans le court terme. »

Aux commandes des Astros se trouve Dusty Baker, une figure familière pour La Russa. Il a été le gérant des Cubs et ensuite des Reds pendant le séjour de La Russa avec St. Louis. Baker a eu 72 ans en juin.

En mai, La Russa et quelques-uns de ses protégés ont eu des opinions divergentes après qu’il ait critiqué Yermin Mercedes pour un circuit sur un compte de trois balles et aucune prise en neuvième, dans un gain de 16-4 contre les Twins.

Le club est vite passé à autre chose, surmontant les blessures et filant vers une grosse avance au sommet de la Centrale, dans l’Américaine.

« Tony travaille sans relâche, a dit Grandal. Il essaie toujours de trouver un avantage qui peut nous aider à gagner. Il montre l’exemple, ce qui est très important. »