Les avocats de Roger Clemens ont demandé à un juge de la cour fédérale de réviser sa décision de rejeter une bonne part de la poursuite en diffamation que le lanceur a déposée à l'endroit de son ancien entraîneur personnel parce que celui-ci l'a accusé d'avoir consommé des substances visant à améliorer la performance.

Le juge de la cour de district américaine Keith P. Ellison a rejeté la plupart des griefs formulés dans la poursuite de Clemens à l'endroit de Brian McNamee, le 12 février, affirmant que les déclarations faites par McNamee à l'enquêteur du baseball majeur George Mitchell jouissait d'une immunité.

McNamee a déclaré à des enquêteurs fédéraux, à Mitchell et à un comité de la Chambre des représentants qu'il avait donné plus d'une douzaine d'injections aux stéroïdes et à l'hormone de croissance humaine à Clemens de 1998 à 2001.

Dans un document déposé lundi, les avocats de Clemens ont notamment demandé à Ellison d'examiner s'il avait pris une décision erronée en décrétant que les déclarations de McNamee à Mitchell jouissaient d'une immunité absolue et que les déclarations de McNamee à l'ancien coéquipier de Clemens chez les Yankees de New York, Andy Pettitte, au sujet de la consommation de substances de Clemens n'étaient pas diffamatoires.