La Russie est devenue championne du monde de handball féminin en battant la France 25 à 22 en finale dimanche à Nankin, en Chine.

C'est la troisième fois d'affilée que les Russes remportent le titre mondial après 2005 et 2007 et la septième au total, si l'on compte l'époque soviétique.

Les Russes ont pris leur revanche sur les Françaises, qui les avaient battues d'un but (24-23) dans un match de poule, dimanche dernier à Yangzhou.

Avec une équipe très rajeunie, elles signent leur retour au sommet de la hiérarchie après avoir vu la Norvège gagner les deux compétitions majeures organisées en 2008, les jeux Olympiques de Pékin et le Championnat d'Europe en Macédoine.

La France n'aura pas de mal à se satisfaire de sa troisième médaille mondiale après l'argent de 1999 et l'or de 2003, car elle avait commencé le tournoi de façon catastrophique par deux défaites contre le Brésil et le Danemark avant d'enchaîner sept succès d'affilée.

Les Russes n'ont été menées que pendant les douze premières minutes, et jamais de plus de deux buts (4-6), après quoi elles ont imposé leur physique, particulièrement efficace en attaque placée avec des joueuses comme Lioudmila Postonova (3 buts) ou la toute jeune Tatiana Khmirova (2 buts), 19 ans.

Dans la première partie du match, les Françaises sont parvenues à voler quelques ballons pour marquer sur contre-attaque. Mais les Russes, échaudées par leur précédente mésaventure, avaient décidé elles aussi de défendre très fort.

A la mi-temps, les favorites avaient trois buts d'avance (14-11).

Même menées, les Françaises ne se sont pas découragées et sont même revenues à un but (15-16, 37e) grâce à l'efficacité de Mariama Signaté (8 buts).

Mais elles ont été incapables de maîtriser l'ailière Elena Dmitrieva (8 buts sur 9 tirs). Les championnes en titre ont géré assez tranquillement la fin de match, alors que les Françaises accusaient nettement la fatigue.

Auparavant, la Norvège avait pris la médaille de bronze en battant l'Espagne 31 à 26.