Dimanche dernier, nous vous avons demandé quel était le sport qui gagnait le plus à être vu sur place plutôt qu’à la télévision. Voici quelques-unes des réponses que nous avons reçues.

Pour moi, le baseball est le sport le plus agréable à voir en personne. Premièrement, il y a le plaisir d’être dehors par une belle soirée ou une belle journée. Ensuite, ce qui est paradoxal pour un sport que le monde trouve lent, je n’ai jamais assez de temps pour tout voir : le déplacement des joueurs en défense, le mouvement des coureurs sur les buts, les releveurs dans l’enclos, le compte des balles et des prises… Toutes des choses qui nous sont dites à la télévision quand on a un bon animateur et un bon analyste, mais dont le plaisir nous revient lorsqu’on est sur place.

Michel Trudeau

Ce sera toujours le baseball. Voir le coureur décoller du premier but pour voler le deuxième. Le frappeur qui a juste manqué la rapide et la balle fausse derrière le marbre. Se poser la question : pourquoi le gérant garde son lanceur partant déjà fatigué dans le match ? Se demander quelle est la meilleure réplique dans Seinfeld. Les hot-dogs et la bière. Le coucher de soleil au champ gauche. Le baseball, n’importe quand.

Pierre Bolduc

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Connor McDavid (97) et Kaiden Guhle (21)

Le hockey. La télévision nous montre généralement l’endroit où la rondelle se trouve et ne donne pas une bonne idée du jeu qui est en train de se développer. Les joueurs de hockey étant aujourd’hui des super athlètes avec une rapidité d’exécution et un maniement de rondelle incroyable, un nouveau jeu se dessine en une fraction de seconde. Lorsque nous sommes sur place, on peut anticiper en temps réel ce qui s’en vient. Aussi, les changements de joueurs alors que le jeu se déroule, le joueur qui se dégage au centre dans l’attente d’une longue passe pour une échappée, Connor McDavid qui prend son élan derrière le but avant de traverser la glace comme un coup de canon, le gardien de but qui joue au quart-arrière en guidant ses joueurs sont tous des éléments qui ne sont pas toujours bien captés par la télévision.

Claude Saulnier

PHOTO MATT STONE, ARCHIVES USA TODAY SPORTS

Tiger Woods au Championnat de la PGA

Pour moi, il n’y a aucun doute : c’est le golf. C’est sur place qu’on est le mieux en mesure d’apprécier les coups mesurant souvent trois fois la longueur d’un terrain de soccer. On peut sentir le vent, voir les ondulations d’un vert, mesurer la difficulté d’un coup et tous les obstacles auxquels fait face un golfeur. Et, en prime, on marche en pleine nature ou presque.

Claude Laporte

PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Le patineur artistique Ilia Malinin

Le patinage artistique. J’étais à Montréal pour le Championnat du monde et j’ai vécu des moments de grâce comme la performance d’Ilia Malinin ou celles de nos Canadiens en couple. Un sport où le niveau augmente de façon exponentielle chaque année.

Lucie Trudel

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Lionel Messi en action contre le CF Montréal

Le soccer, parce que la télévision ne nous permet pas de voir le développement du jeu, les caméras étant beaucoup trop concentrées sur le joueur qui possède le ballon.

Claude Roy

PHOTO JUSTIN TANG, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Match de volleyball entre le Canada et l’Allemagne

D’après moi, le volleyball doit être vu et apprécié sur place. On peut alors ressentir toute la force des frappes, des impacts. On peut aussi mieux apprécier l’intelligence des différentes stratégies et toute l’énergie et l’ampleur des sauts que ces athlètes réussissent à déployer. Il n’y a vraiment pas grand-chose qui bat ça !

Madeleine Boulanger

PHOTO TIRÉE DU COMPTE X DU MELBOURNE CRICKET GROUND

Un match de football australien au Melbourne Cricket Ground

Pour moi, le grand gagnant, et de loin, c’est le football australien ou Australian Rules Football. J’ai de nombreuses fois regardé ce sport à la télévision et j’avais beaucoup de difficulté à le comprendre. J’ai assisté à un match des Swans à Sydney et dès que je suis arrivé dans le stade, j’ai compris. La télévision peut difficilement montrer la totalité du terrain tant il est grand. Si elle montrait le terrain dans son entièreté, on manquerait l’action tant les joueurs sont petits à une telle échelle. Ajoutez à cela une foule enthousiaste de plus de 80 000 personnes et vous avez tous les ingrédients pour une sortie enlevante.

Claude Carmel