Chaque semaine, les journalistes de l’équipe des Sports répondent à vos questions.

Soumettez vos questions

Le salaire dans la Ligue américaine

Y a-t-il un salaire minimum pour les joueurs de la Ligue américaine de hockey ?

Norbert Doucet

Réponse de Simon-Olivier Lorange 

Absolument : 52 725 $ US, soit un peu moins de 72 000 $ CAN. Cette somme est prévue par l’actuelle convention collective liant les joueurs à la ligue. Fait intéressant, il n’y a pas de salaire maximal qu’un joueur peut empocher, alors qu’il y en a un dans la LNH (20 % de la valeur du plafond salarial). Il n’y a, par ailleurs, pas de plafond dans la Ligue américaine.

Les tablettes au baseball

PHOTO DARRYL WEBB, ASSOCIATED PRESS

Les joueurs peuvent consulter l’application MLB Dugout pour avoir accès à des statistiques fines sur les lanceurs et les frappeurs.

On voit fréquemment des joueurs de baseball scruter des tablettes électroniques lorsqu’ils sont sur le banc de l’équipe. Que regardent-ils ?

Robert Proschek

Réponse d’Alexandre Pratt 

La section des sports de La Presse+, bien sûr. Mais non, ils n’ont pas le droit. Ils peuvent seulement consulter des logiciels déjà téléchargés, comme l’application MLB Dugout. Ils ont accès à des statistiques fines sur les lanceurs et les frappeurs, et peuvent consulter des extraits vidéo de la partie.

Le boni du bon repêchage

PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE

Juraj Slafkovsky (20), tout premier choix en 2022, encaisse un boni de performance de 95 000 $ par année et pourrait ajouter 3,25 millions en bonis de performance s’il atteint tous ses objectifs.

Après le repêchage de la LNH, les choix de premier tour reçoivent-ils d’emblée un boni ? Et est-ce seulement le cas du premier ou des premiers joueurs repêchés ?

Norbert Doucet

Réponse de Simon-Olivier Lorange 

Il n’y a pas de boni spécifique versé aux choix de premier tour. Peu importe le joueur qui signe un contrat d’entrée, son équipe a la possibilité de lui accorder des bonis de signature ou de performance. Cela étant, s’il n’y a pas de règlement édicté en toutes lettres, il y a une tendance évidente : les joueurs repêchés les premiers encaissent les bonis les plus généreux. Par exemple, Juraj Slafkovsky, tout premier choix en 2022, encaisse un boni de performance de 95 000 $ par année et pourrait ajouter 3,25 millions en bonis de performance à sa paye s’il atteint tous ses objectifs. Simon Nemec et Logan Cooley, sélectionnés immédiatement après lui, ont un contrat identique. À l’inverse, Filip Mesar, repêché par le Canadien au 26e rang la même année, reçoit le même boni de signature, mais ne s’est vu accorder aucun boni de performance.

À gauche ou à droite ?

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Gaucher, Jordan Harris (54) est souvent appelé à jouer à droite.

Au hockey, on parle souvent des défenseurs dont la position naturelle est de jouer à gauche ou à droite. Est-ce que les ailiers peuvent être plus facilement permutés de la gauche vers la droite, et vice versa ?

Pascal Mailhot

Réponse de Simon-Olivier Lorange 

Le moment nous semble bien choisi pour appeler Dany Dubé à la rescousse. « La réponse, c’est oui », lance tout de go l’analyste bien connu du 98,5 FM et de RDS. Jouer « inversé » confère un avantage aux attaquants en entrée de zone. « Le joueur peut ramener plus facilement la rondelle vers le centre de la glace en croisant les poignets : en un mouvement, il a un angle de tir », souligne Dubé. Contre un attaquant hors l’aile, un défenseur tendra ainsi à reculer. Ce qui est vrai en entrée de zone ne l’est toutefois pas en sortie de zone, puisqu’il est alors plus difficile de protéger la rondelle et de voir arriver les joueurs adverses en zone neutre. C’est ce qui explique que la majorité des ailiers gauches soient gauchers et la majorité des ailiers droits, droitiers. Par ailleurs, pour la majorité des défenseurs dans leur territoire, il est très ardu de jouer « à l’envers ». « La pression vient du centre vers la bande. L’attaquant adverse le force alors à aller sur son revers », conclut notre expert.

Les passes qui ne viennent pas du quart-arrière

PHOTO LENNY IGNELZI, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Le demi offensif LaDainian Tomlinson (21), des Chargers (de San Diego à l’époque), a réussi sept passes de touché en carrière, une de moins que le meneur autre que quart-arrière, Walter Payton.

J’aime beaucoup vous lire chaque semaine. Il y a des questions vraiment intelligentes, la mienne entre dans l’autre catégorie. Quel joueur de football, qui n’est pas un quart-arrière, a lancé le plus de passes de touché ? Simple curiosité personnelle.

Dominik Verville

Réponse de Guillaume Lefrançois 

Permettez-moi de m’inclure parmi les amateurs des questions de « l’autre catégorie », car votre question a réellement piqué ma curiosité ! Le site Pro-Football-Reference comporte une section sur les touchés par des joueurs évoluant aux autres positions. La base de données semble toutefois erronée dans les années plus lointaines, puisque le meneur, Benny Friedman (66 passes de touché), jouait bel et bien à la position de quart, même s’il est répertorié comme demi offensif. Si l’on se limite à l’époque contemporaine, soit après la fusion entre l’AFL et la NFL à la fin des années 1960, le légendaire Walter Payton vient au premier rang avec huit passes de touché, suivi d’un autre célèbre demi offensif, LaDainian Tomlinson, avec sept. Plusieurs joueurs se partagent le troisième rang avec six, dont Antwaan Randle El, receveur de passes des Steelers, qui avait montré à Ben Roethlisberger comment lancer un ballon au Super Bowl XL.