Jérémy Briand devait faire partie d’un groupe de sept représentants canadiens devant participer au triathlon de Montréal ce week-end au Grand Quai du Port de Montréal.

Mais le sort en a fait autrement. Briand, un habitué des triathlons en sol canadien, devra s’absenter des compétitions ce week-end après avoir testé positif au coronavirus.

« Malheureusement, Jérémy Briand ne fera pas la course ce week-end, il a attrapé la COVID-19, et l’équipe médicale à l’Institut national du sport du Québec (INS) ne lui a pas donné le feu vert », a indiqué la porte-parole de l’évènement par courriel en fin de journée jeudi.

Ce sera donc partie remise pour le Québécois, qui avait développé une passion pour le triathlon à l’âge de six ans, lorsqu’il a découvert le sport en le regardant durant les Jeux olympiques de Sydney en 2000. Le Canadien Simon Whitefield avait alors remporté la première médaille d’or de ce qui était une nouvelle discipline olympique à l’époque.

Toutefois, l’athlète de 28 ans n’a pas toujours pratiqué ce sport. Celui-ci en a essayé quelques-uns avant de confirmer que le triathlon était bel et bien son sport de prédilection.

« Plus jeune, j’ai touché à plusieurs sports, a dit Briand. J’ai aussi pratiqué le soccer, le hockey et la natation, avant de m’investir complètement au triathlon. »

Briand a ensuite développé cette passion, participant même aux Jeux du Québec de 2007. Au début des années 2010, il a commencé à participer aux compétitions de niveau national en triathlon.

En 2014, Briand a remporté des médailles d’argent au Championnat canadien, au Championnat nord-américain, ainsi qu’au Championnat panaméricain.

En ce qui a trait au triathlon, Briand a expliqué que même si la natation est la discipline parmi les trois qu’il a pratiqués en premier dans son sport, celui-ci se sent plus à l’aise à la course à pied.

« Je dirais même qu’en ce moment, c’est plutôt la natation qui est ma faiblesse, a dit Briand en riant. C’est un peu drôle, dit comme ça. Toutefois, je crois qu’au niveau où je suis rendu, nous n’avons pas vraiment de faiblesse en tant que telle. »

Le triathlon amène son lot de défis. L’un d’eux est de trouver le moyen, mais aussi des endroits pour s’entraîner dans chacune des disciplines du sport. Alors que la course à pied est assez facile à pratiquer, la natation et le vélo sont parfois plus difficiles, surtout en hiver.

Briand a expliqué que chaque athlète a sa façon de s’entraîner et de se préparer pour un triathlon. Alors que certains vont enchaîner les trois disciplines dans une même journée d’entraînement, afin de mieux simuler un vrai triathlon, d’autres préfèrent se concentrer sur une chose à la fois, ou les pratiquer par blocs.

« Je suis inscrit dans un club de natation, a précisé Briand. Pour la course, je vais courir au Parc national du Mont-Saint-Bruno. Pour le vélo, nous sommes également chanceux d’avoir de nos jours des genres d’environnements virtuels intérieurs. »

En excluant Briand, trois athlètes représenteront le pays du côté masculin. Il s’agit du Québécois Charles Paquet, du Manitobain Tyler Mislawchuk, troisième à Montréal en 2019, et de Martin Sobey, de l’Île-du-Prince-Édouard.

Chez les dames, Amélie Kretz, qui pourrait devenir la première Québécoise à participer trois fois aux Jeux olympiques dans cette discipline, sera sur la ligne de départ, tout comme sa compatriote Émy Legault, de L’Île-Perrot, et l’Ontarienne Dominika Jaminiky.

Plus de 100 athlètes, hommes et femmes, provenant d’une vingtaine de pays, participeront au triathlon de Montréal ce week-end, qui est l’un des arrêts de la World Triathlon Championship Series.

Les premières compétitions ont commencé en début mars, alors que les finales du championnat se dérouleront à la fin septembre.

Il y aura également un relais mixte, dimanche, alors que les athlètes représenteront leur pays.

Le site sera accessible à tous et à toutes, afin de venir encourager les meilleurs athlètes de triathlon au monde.

Avec Alec Brideau, La Presse Canadienne