(Los Angeles) La sprinteuse américaine Tori Bowie, vice-championne olympique du 100 m en 2016 puis championne du monde en 2017, est morte début mai des suites de complications liées à une grossesse, selon le rapport d’autopsie dévoilé par plusieurs médias américains lundi.

L’athlète de 32 ans avait été retrouvée morte à son domicile d’Orange County, en Floride, par une équipe du shérif envoyée sur place, ses proches s’inquiétant de ne pas arriver à la joindre.

Selon le média USA Today, l’autopsie a révélé que Frentorish « Tori » Bowie était enceinte de huit mois et que le travail avait débuté au moment de son décès.

Elle a pu succomber à des complications liées à sa grossesse, notamment une éclampsie qui se traduit par des crises convulsives, potentiellement fatales, associées à une hypertension artérielle, selon l’autopsie.  

La nouvelle de la disparition brutale de la championne avait suscité une vive émotion dans le monde de l’athlétisme.

Née le 27 août 1990 à Sand Hill, dans une région rurale du Mississippi, élevée par sa grand-mère, Tori Bowie était passée du saut en longueur au sprint en 2014, établissant cette année-là la meilleure performance mondiale sur 100 m, en 1080 lors de la compétition de Monaco.

Elle s’était forgée ensuite un gros palmarès de façon fulgurante, d’abord en remportant trois médailles olympiques en 2016 à Rio avec l’or du relais 4x100 m, l’argent du 100 m derrière la Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah et le bronze du 200 m.

L’année suivante, à Londres, Tori Bowie était devenue championne du monde de la ligne droite, s’imposant en 1085, et avait également pris part au relais doré de la Team USA sur le relais 4x100 m.