Venue motiver les 1300 employés de la Commission scolaire de la Jonquière lors de leur rentrée au travail hier, la championne olympique Sylvie Fréchette souhaite que les gouvernements investissent encore plus dans la formation des entraîneurs et dans celles des athlètes dans le futur. Tout devrait être mis en oeuvre pour aider les jeunes à pratiquer une activité sportive, pour les encadrer adéquatement et surtout, faire l'impossible pour retenir les meilleurs entraîneurs.

Fréchette, qui a connu ses heures de gloire en 1992 lors des jeux d'Athènes, livre un vibrant plaidoyer en faveur des athlètes et des entraîneurs, surtout à la suite de la récolte de 18 médailles récoltées lors des récents Jeux de Pékin.

"On parle d'un budget important pour former les athlètes et voir à leur encadrement par des entraîneurs qualifiés mais il ne faut jamais oublier qu'il y a les jeux d'hiver et ceux d'été. Il faudrait ajouter des millions encore si on veut espérer un jour connaître un succès plus grand lors de ces Jeux. Nos entraîneurs quittent pour d'autres pays, ce qui laissent nos athlètes au dépourvu. Il faut donc qu'il y ait un changement de mentalité à ce niveau. On fait partie du G8 mais pas dans le sport. On prescrit du Ritalin à nos jeunes, on parle d'obésité mais encore faut-il inciter les jeunes à faire du sport, à bouger. Il faudrait ramener ParticipAction chez nous. Nous avons, en nage synchronisée, changer notre attitude depuis quelques années et aux derniers jeux, les autres pays ont compris que le Canada est de retour et qu'il sera à surveiller d'ici quelques années. Au Québec, la jeune relève s'en vient et on a vu à Pékin que le Canada devra être pris au sérieux", raconte Sylvie Fréchette en entrevue.

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