Quelques nouvelles mode et beauté d’ici et d’ailleurs.

Cultiver son style !

  • Les chapeaux de la collection Cultivateur sont faits avec une paille ultrarésistante.

    PHOTO LAURENCE GRANDBOIS BERNARD, FOURNIE PAR FUMILE

    Les chapeaux de la collection Cultivateur sont faits avec une paille ultrarésistante.

  • Travailler la terre avec style, voilà la mission que s’est donnée Fumile pour sa nouvelle collection.

    PHOTO LAURENCE GRANDBOIS BERNARD, FOURNIE PAR FUMILE

    Travailler la terre avec style, voilà la mission que s’est donnée Fumile pour sa nouvelle collection.

  • Les fondateurs de la marque Oneka cueillent des plantes.

    PHOTO LAURENCE GRANDBOIS BERNARD, FOURNIE PAR FUMILE

    Les fondateurs de la marque Oneka cueillent des plantes.

  • Voilà un chapeau de « cultivateur » qui a bien de la gueule ! Les modèles de cette collection coûtent entre 160 $ et 240 $.

    PHOTO LAURENCE GRANDBOIS BERNARD, FOURNIE PAR FUMILE

    Voilà un chapeau de « cultivateur » qui a bien de la gueule ! Les modèles de cette collection coûtent entre 160 $ et 240 $.

  • Plusieurs des panamas de la saison sont colorés. Ils coûtent entre 240 $ et 350 $ chacun.

    PHOTO LAURENCE GRANDBOIS BERNARD, FOURNIE PAR FUMILE

    Plusieurs des panamas de la saison sont colorés. Ils coûtent entre 240 $ et 350 $ chacun.

  • Mélodie Lavergne et Alex Surprenant travaillent de manière artisanale.

    PHOTO LAURENCE GRANDBOIS BERNARD, FOURNIE PAR FUMILE

    Mélodie Lavergne et Alex Surprenant travaillent de manière artisanale.

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La chapellerie Fumile fête cette semaine les deux ans de sa grande boutique dans le village de Frelighsburg. Le couple de créateurs, Mélodie Lavergne et Alex Surprenant, en profite pour lancer sa collection d’été, collection qui lui est particulièrement chère. Fruit d’une longue recherche, elle salue bien bas les travailleurs de la terre avec une paille à la fois stylée et ultrarésistante.

Les Cantons-de-l’Est sont la région de l’heure pour les projets écoagricoles porteurs : fermes maraîchères et florales, vignobles, tables champêtres et autres ne cessent de s’y installer. Aussi Fumile a-t-elle voulu proposer à ces néopaysans, souvent débarqués de la ville, des couvre-chefs originaux.

Mais il fallait d’abord choisir une paille de grande qualité, résistante et abordable. Mélodie et Alex ont finalement trouvé au Mexique et au Guatemala. « La manière dont la matière est construite est bien particulière, explique Alex. Ce n’est pas la même feuille que pour faire la paille plus légère qui est utilisée pour le panama, par exemple. Là ce sont des feuilles de palmiers qui forment de longues tresses à quatre brins. Celles-ci sont ensuite cousues de manière à rendre la paille bien résistante. Comme ça, si tu frappes une branche en travaillant dans la forêt, ton chapeau ne va pas s’abîmer. »

L’équipement pour presser ce type de paille étant beaucoup trop coûteux, le couple fait tout à la main, en quantité limitée. « On s’attendait au pire, parce que c’est épais, mais on a été agréablement surpris par la manière dont ça se travaille », révèle Mélodie. Au lancement, ce week-end, une cinquantaine de chapeaux de la collection Cultivateur seront prêts, sur un potentiel de 200 exemplaires d’ici la fin de l’été, avec option « sur mesure » pour les têtes capricieuses !

Une invitation à visiter Frelighsburg

Les Cantons étant également une région de villégiature, Fumile a aussi prévu une collection de panamas, en paille beaucoup plus fine. « Il y a du tourisme à Freli et le panama est le chapeau parfait pour se promener, déclare Alex. Les couleurs choisies pour cet été sont chaudes, avec du brun, du bordeaux et de l’orange. Ça fait changement des panamas naturels qu’on trouve partout. Après, on s’amuse avec les ornements, les formes, les petits détails. » La « cicatrice » signature de la marque est bien sûr toujours présente.

S’agissant de tourisme, justement, le couple encourage les gens à se déplacer pour magasiner sur place. Un chapeau, ça s’essaie ! « La plupart des produits des nouvelles collections ne vont pas se trouver sur notre site web. Nous sommes très occupés et n’avons pas le temps de refaire des séances photos et de mettre le site à jour chaque saison, explique le chapelier. Les gens pensent qu’on vend surtout en ligne, mais ce n’est pas le cas. En plus, c’est notre spécialité de conseiller les clients sur ce qui leur va bien. On veut les voir ! »

Du reste, une petite virée à « Freli » n’est jamais de refus. Fumile partage son local avec le restaurant Passe-Montagne, où on peut boire et manger de très jolis produits locaux. Bientôt, il y aura même un logement à louer à l’arrière de l’édifice pour les courts séjours. « Ça va s’appeler le Québec House, comme à l’époque où c’était un hôtel », nous apprend Alex.

Les chapeaux de la collection Cultivateur coûtent entre 160 $ et 240 $. Les panamas commencent à 240 $. Il y aura aussi des chapeaux en tissu plus tard cet été.

La boutique est ouverte du jeudi au dimanche, au 32, rue Principale, à Frelighsburg. Pour un service plus personnalisé, on peut prendre rendez-vous sur le site.

Consultez le site de Fumile

La fin d’Annie 50

  • Les designers Amélie Gingras-Rioux et Annie Chagnon, cofondatrices d’Annie 50

    PHOTO NEIL MOTA, FOURNIE PAR ANNIE 50

    Les designers Amélie Gingras-Rioux et Annie Chagnon, cofondatrices d’Annie 50

  • La collection printemps-été 2023 est offerte principalement dans les points de vente.

    PHOTO NEIL MOTA, FOURNIE PAR ANNIE 50

    La collection printemps-été 2023 est offerte principalement dans les points de vente.

  • S’inspirant d’abord des années 1950 – d’où le nom de la marque –, les créatrices ont par la suite exploré d’autres époques, proposant des vêtements colorés, souvent classiques, avec une touche d’originalité et beaucoup de féminité.

    PHOTO NEIL MOTA, FOURNIE PAR ANNIE 50

    S’inspirant d’abord des années 1950 – d’où le nom de la marque –, les créatrices ont par la suite exploré d’autres époques, proposant des vêtements colorés, souvent classiques, avec une touche d’originalité et beaucoup de féminité.

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Après 18 ans à habiller et à « faire fleurir » la femme québécoise, la marque de mode montréalaise Annie 50 s’éteint. Ses fondatrices, Amélie Gingras-Rioux et Annie Chagnon, en ont fait l’annonce mercredi, suscitant un lot de messages de reconnaissance sur les réseaux sociaux.

Créée en 2005, avant que la mode rapide étende son hégémonie, Annie 50 a fait partie de la naissance d’un mouvement marqué par l’émergence de plusieurs designers québécois offrant du prêt-à-porter. « C’est mon bébé de 18 ans et je le laisse aller. C’est une décision qui est extrêmement difficile et qui fait mal », a déclaré Annie Chagnon en entrevue, tout en lançant un appel à un meilleur soutien pour les créateurs locaux. L’entreprise a été durement touchée par les effets de la pandémie et de l’inflation, explique Amélie Gingras-Rioux. « Les coûts augmentent pour nous aussi. On a dû augmenter le prix de nos produits, mais les gens n’ont pas plus d’argent. » Finalement, les difficultés financières auront eu raison de leur passion.

Pour celles qui souhaiteraient se procurer un dernier morceau d’Annie 50, la présente collection printemps-été est toujours offerte dans les points de vente. L’entreprise écoule son stock, au rabais, dans sa boutique en ligne et participera à la Virée des ateliers, du 2 au 4 juin.

Lisez l'article complet Consultez le site d'Annie 50

L’effet Meghan Markle sur des bottes Merrell

PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE MERRELL

Les bottes Merrell Azura

Qui aurait parié que des bottes de randonnée Merrell feraient sensation ? C’est sans compter sur l’effet Meghan Markle ! La duchesse de Sussex a récemment fait de la randonnée avec des amis en Californie, et comme très souvent, son allure a retenu l’attention. Cette fois-ci, ce sont ses bottes de randonnée Merrell (190 $) qui ont suscité l’enthousiasme à tel point qu’elles sont en rupture de stock. La jeune femme portait un legging et un t-shirt noirs avec une veste kaki et une paire de Merrell Azura, couleur espresso/abricot, des bottes confortables pour les amateurs et les habitués de randonnées.

Testé et approuvé : que j’aime ta couleur café

PHOTO TIRÉE DU SITE DE GROOM

Le savon Arabica avec son exfoliant caféiné

On aime bien les produits de la marque montréalaise Groom, et son nouveau savon enrichi au beurre de karité ne fait pas exception. Sa griffe personnelle ? Il a été agrémenté de marc de café espresso récupéré auprès d’une échoppe du Mile End, les grains moulus faisant office d’exfoliant. L’idée de se savonner avec de tels résidus peut sembler étrange, et on approche avec suspicion ses narines de la bête. Fausse alerte, on ne sentira pas le moka à longueur de journée, car une agréable fragrance d’eucalyptus et d’orange amère enrobe le tout. Baptisé Arabica, le pavé est hydratant et durable. Notez que l’exfoliation, douce et fine lors des premières utilisations, se fait plus vigoureuse à mesure que la barre se réduit. Composé à base d’huiles d’olive, de coco, de ricin et de chanvre, il est fabriqué à la main à Montréal.

Savon Arabica de Groom, 12 $, 140 g

Consultez le site de Groom