Toutes les deux semaines, une personnalité nous présente ses idées pour terminer le week-end en beauté.

Elle est vive, spontanée, chaleureuse, tout comme ses dimanches. L’animatrice Sophie Fouron profite de cette journée qu’elle adore pour se reposer, voir les gens qu’elle aime, boire des cappuccinos, se promener dans son quartier et jouer au tennis… au filet de préférence pour pouvoir discuter !

Grasse matinée

Le dimanche, c’est sa journée préférée, car synonyme de repos. « J’aime ne rien faire et je ne culpabilise aucunement ! Ça commence par une grasse matinée, essentielle à mon bon fonctionnement, puis ce sera de la musique douce et de longues conversations qu’on n’a pas eu le temps d’avoir pendant la semaine. En cette saison printanière, on sort les vélos, les chaises longues dans la cour et on admire les petites feuilles qui sortent des arbres, car cette couleur, le vert tendre, ça me galvanise. Ça ne me stresse pas de voir ma plate-bande qui n’est pas faite, un jour, mes plantes vont fleurir ! On est tellement dans la performance et les choses à faire tout le temps. Il y a toujours les vêtements à ranger, les fenêtres à nettoyer, mais ça peut attendre ! »

Le temps retrouvé

« Notre fille de 23 ans a quitté la maison, notre fille de 19 ans est là, mais elle vit sa vie de jeune adulte et on a désormais beaucoup plus de liberté. Pendant 20 ans, notre vie était orchestrée autour de la vie de famille et tout d’un coup, on a plein de moments de liberté et c’est merveilleux ! J’aime mon rôle de mère, mais c’est vrai que ce n’est pas toujours évident de jongler entre le travail et la famille et de continuer d’avoir une vie de couple. On est passés à travers ces années folles et maintenant, on est dans une autre étape extraordinaire d’avoir des enfants de cet âge-là. Cette génération nous challenge vraiment, ces jeunes sont sans compromis, ils ont des principes en béton, ce sont des révolutionnaires et c’est tant mieux. Je pensais que j’étais ouverte d’esprit, mais finalement, pas tant que ça ! C’est un privilège d’avoir des enfants qui nous remettent à notre place, qui remettent tout en question. On en prend pour son rhume et on a de grandes et intenses discussions ! »

Cappuccino et croissants

« Un dimanche idéal, c’est lorsque je vais prendre un cappuccino au Café de Mercanti sur l’avenue de Monkland. Ensuite, il y a La meunerie urbaine, une boulangerie d’exception où les croissants sont fabuleux, les pains sont incroyables, ça sent bon, c’est le bonheur ! J’aime bien marcher sur l’avenue de Monkland. Je croise des gens, des amis, des voisins, des connaissances, je leur parle pendant une demi-heure et j’aime beaucoup ça, au grand dam de mes filles, car aller chercher du pain le matin, ça peut prendre deux heures ! J’aime le bon voisinage et j’ai de l’intérêt pour l’autre, ça fait partie de qui je suis. En ce moment, c’est l’idéal. Il fait beau, on jase, ce sont des moments précieux. Je peux appeler ma sœur qui va me rejoindre avec ses enfants, il y a quelque chose du clan et du voisinage que je chéris. Je dis souvent que le bonheur, c’est les autres, mais avec un cappuccino et un croissant ! »

Consultez le site du Café de Mercanti Consultez le site de La meunerie urbaine

Famille et amis

« Je suis très famille. J’ai perdu mon père en octobre dernier, mais pendant de nombreuses années, il y avait le souper dominical traditionnel chez mes parents avec mes deux sœurs et nos enfants. On en organise encore, mais c’est moins systématique. On peut se faire un 4 à 7 plus relax. J’adore l’apéro, les plateaux de charcuteries, mais il faut que ça finisse tôt, on rentre à 21 h ! C’est important d’entretenir nos liens, de se donner le temps de s’occuper des gens qu’on aime, qui nous sont précieux. J’ai plus de temps désormais, je vois davantage mes amies et j’adore ça, cette liberté retrouvée. Ce temps qu’on a désormais après des années de tourbillon familial avec les enfants, avec mes amies, on capote de bonheur ! Il y a aussi urgence de vivre. On a perdu des amies, il y a eu des maladies. C’est une belle période de notre vie, c’est un privilège de vieillir et de pouvoir en profiter avec les gens qu’on aime. »

Le tennis, quel plaisir !

« J’adore le tennis ! Je ne suis pas très bonne, je joue seulement l’été sur les courts de tennis municipaux. C’est tellement agréable, que ce soit dans Notre-Dame-de-Grâce, au parc La Fontaine ou au parc Jeanne-Mance. Je suis une joueuse du dimanche, dans la mesure où je ne joue pas très bien, mais je suis très enthousiaste. Je joue beaucoup au filet, parce qu’on est toujours en train de parler au filet ! Quand tu fais de bons coups, au tennis, c’est un sentiment vraiment inégalable ! »