Des enquêtes haletantes, un suspense intense, des personnages attachants : ces huit titres qui nous transportent ici et ailleurs ont tout pour plaire aux fans de romans policiers.

Quand un journaliste enquête

Catherine Lafrance est une ancienne reporter qui s’est inspirée de son métier pour imaginer le héros de ce premier titre d’une série. Le journaliste Michel Duquesne est envoyé sur les lieux d’un incendie où quatre personnes ont péri, dans un petit village fictif évoquant Lac-Brome ; mais ce qu’il découvre est bien plus grave que ce qu’il imaginait… Une enquête passionnante doublée d’un personnage complexe et tenace, qu’on a envie de retrouver.

L’étonnante mémoire des glaces, Catherine Lafrance, Druide, 424 pages

Au cœur du Montana

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Meurtres avec malveillance

Cette enquête de Thumps DreadfulWater, un vieux policier cherokee (comme son auteur), nous entraîne à Chinook, dans le Montana. Celui-ci décide de se pencher sur un vieux dossier quand la productrice d’une émission d’affaires criminelles ramène sous les projecteurs cette affaire classée comme un accident. Mais lorsqu’un nouveau meurtre survient, il n’y a plus de doute possible… Une série à découvrir, si ce n’est pas déjà fait.

Meurtres avec malveillance, Thomas King (traduit de l’anglais par Lori Saint-Martin et Paul Gagné), Alire, 373 pages

Un meurtre aux racines profondes

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Les enfants de Godmann

La sergente-détective Judith Allison n’en est pas à sa première enquête, mais celle-ci est sûrement l’une de ses plus prenantes. Récemment installée dans l’Outaouais, elle se penche sur une mort suspecte à l’hôpital de Hull. Son enquête va la mener jusqu’en Alberta et dans ses institutions controversées des années 1960, la forçant à prendre des décisions déchirantes alors que des changements viennent bouleverser son propre quotidien.

Les enfants de Godmann, Maureen Martineau, VLB Éditeur, 416 pages

Pandémie de féminicides

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Une de moins

C’est le 20e titre de Maud Graham, l’enquêtrice fétiche de Chrystine Brouillet, qui s’est servie de son journal de pandémie pour écrire ce polar. On y a droit à non pas une, mais quatre intrigues qui s’entremêlent habilement autour d’un fil conducteur pour dénoncer la recrudescence des féminicides des deux dernières années. Un roman policier actuel qui se lit d’une traite, avec une héroïne incontournable dans le paysage du polar québécois.

Une de moins, Chrystine Brouillet, Druide, 352 pages

Chasse à l’homme

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Le trophée

Lorsqu’un riche New-Yorkais s’offre un voyage de chasse en Afrique pour rapporter la tête d’un rhinocéros noir, il est loin de se douter que son expédition pourrait virer au cauchemar. Ce roman remarqué – le premier traduit en français d’une écrivaine, scénariste et journaliste belge – est à la fois un suspense glaçant et une réflexion judicieuse sur les rapports de pouvoir et de domination.

Le trophée, Gaea Schoeters (traduit du néerlandais par Benoît-Thaddée Standaert), Actes Sud, 288 pages

L’enquête derrière le roman

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Trente jours d’obscurité

Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce premier roman policier une lecture divertissante, à commencer par un angle inédit qui sort des sentiers battus. Une romancière danoise en panne d’inspiration accepte le défi d’un confrère – soit écrire un polar en un mois. Elle se rend donc en Islande pour trouver le cadre idéal à son livre. Mais un concours de circonstances la plonge elle-même au cœur d’une enquête…

Trente jours d’obscurité, Jenny Lund Madsen (traduit du danois par Mathis Ferroussier), Gallmeister, 464 pages

Comme un film

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Si tu étais là

Alafair Burke est la fille de l’auteur de polars James Lee Burke, et elle a su se tailler une place enviable dans le genre ces dernières années avec des romans très réussis comme La fille du quai et Un couple irréprochable, qui est en cours d’adaptation pour le cinéma. Son héroïne est ici une journaliste qui croit avoir retrouvé les traces d’une amie disparue 10 ans plus tôt ; elle décide alors de creuser cette piste, rouvrant des cicatrices qu’elle croyait refermées.

Si tu étais là, Alafair Burke (traduit de l’anglais par Séverine Gupta), Presses de la cité, 432 pages

Ombres du passé

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Ainsi parlent les morts

L’Écossaise Val McDermid a déjà écrit une dizaine de romans avec ses personnages de Carol Jordan et Tony Hill, qui aident ici – de façon non officielle – l’enquêtrice Paula McIntyre dans une vieille affaire sur le site d’un couvent. Un genre de mission impossible qui ravive les cauchemars vécus dans les pensionnats, doublée d’une ambiance glauque et sinistre où plane l’ombre de meurtres en série.

Ainsi parlent les morts, Val McDermid (traduit de l’anglais par Perrine Chambon), Flammarion, 480 pages