Le Salon Chalets et Maisons de campagne et le Salon Immobilier de Québec, qui ont simultanément lieu à compter du jeudi 21 jusqu'au dimanche 24 janvier au Centre des congrès, cohabitent cette année. Le premier propose le rêve, le second, la façon d'y arriver.

On peut être jeune ou moins jeune et avoir dans sa mire un chalet, sinon une résidence champêtre. En cela, le Salon Chalets présente les façons d'habiter. Tout ça dans une perspective verte, qui fait d'ailleurs l'objet d'une profession de foi de la part du promoteur de l'événement, Cantin Gestion de Québec.

 

Le Salon Immobilier, lui, réunit courtiers, arpenteurs, technologues en bâtiment, institutions financières, et autres organismes et entreprises de services liés à l'acquisition ou à la vente d'une propriété résidentielle ordinaire. À moins que ce ne soit pour un chalet, une maison à la montagne ou simplement un terrain pour s'y construire.

Parcours naturel

En fait, le Salon Immobilier, exploité par la Chambre immobilière de Québec (CIQ), s'insère dans le parcours naturel des visiteurs du Salon Chalets. «Ils s'y engageront sans trop s'en rendre compte, tandis que c'est là que seront dites les conférences liées aux deux Salons», explique Julie Cantin, présidente et directrice générale de Cantin Gestion.

Le Salon Immobilier, précise Gina Gaudreault, dg de la CIQ, perpétue sa mission auprès des acheteurs d'une première propriété, en particulier. Mais aussi auprès de tout autre acheteur ou vendeur.

«Car, pour acheter ou vendre, il y a un grand nombre de ficelles à attacher. Ce n'est pas pour rien que 74 % (*) des gens trouvent qu'il s'agit d'un processus compliqué. En un même endroit, le Salon Immobilier explique la façon de faire, donne des moyens pour amorcer sa démarche immédiatement et démontre implicitement qu'on ne peut s'engager seul dans pareil projet», plaide Mme Gaudreault.

Corrections

Le ministre canadien des Finances, Jim Flaherty, rappelle-t-elle, appréhendait dernièrement des corrections dans les conditions de financement hypothécaire telles la hausse de l'acompte à l'achat et le raccourcissement de très longues périodes d'amortissement. Or, cela ne s'est pas encore produit.

De plus, même si le taux directeur de la Banque du Canada (0,25 %) est très bas, il doit être revu avant l'été. Il pourrait se redresser. Les taux d'emprunt sur le marché hypothécaire aussi. Mais sans onde de choc, prévoit-elle.

«Le Salon Immobilier est une occasion de s'informer de tout ça et même de faire geler son taux sur place pour le cas où il monterait au cours des prochains mois», propose Mme Gaudreault.

(*) Selon un sondage récent de la Chambre des notaires.