Ma maison abandonnée est une nouvelle série présentée sur Vrai composée de 8 épisodes de 30 minutes, où la comédienne Sophie Bourgeois nous entraîne dans l’aventure de ce projet fou : rénover une maison abandonnée, au bord d’un étang, dans les Laurentides.

On la suit au fil de toutes les étapes de cette réno-construction qui comporte son lot de surprises, d’imprévus et de moments de découragement. « Il y a eu beaucoup de défis et beaucoup de beau monde dans la réalisation de ce projet », confie en entrevue Sophie Bourgeois, qui se considère comme une vraie passionnée de rénovation. « Je suis une fille d’action, je suis malheureuse à attendre chez nous que le téléphone sonne comme comédienne, je suis trop gestionnaire ! Avec cette série, je voulais être transparente, montrer que ce n’est pas facile de rénover, que ça prend des nerfs d’acier, surtout en tant que femme. »

Elle explique que le premier grand défi de la maison abandonnée, c’est qu’elle était contaminée et qu’il fallait prendre une décision : la rénover ou la détruire ? « J’ai trouvé une solution, je l’ai démolie moi-même et j’ai tout recyclé pour que tout ne finisse pas dans des sites d’enfouissement. On a tout récupéré et nous avons reconstruit, même si tout a augmenté de 30 %, le prix des maisons et les matériaux. » L’autre difficulté qu’elle a subie : trouver un entrepreneur fiable. « On ne peut plus me raconter n’importe quoi avec l’expérience que j’ai accumulée au fil des années, j’ai rénové un duplex, trois chalets, une maison à Montréal, et j’ai bâti deux maisons à partir de la terre », dit-elle.

J’ai travaillé avec une équipe du tonnerre, des gens fiables, une nouvelle génération d’hommes qui a beaucoup de respect pour les femmes, de jeunes hommes qui arrivent avec des smoothies verts et qui n’ont plus la cigarette au coin de la bouche… On est vraiment ailleurs et c’est tant mieux !

Sophie Bourgeois

Elle rêve de maisons écologiques, de toits verts, de construire et de décorer avec des achats 100 % québécois. « Avec un budget serré, c’est parfois difficile… J’ai dû faire le deuil d’un foyer allemand, très esthétique, mais ça ne fait pas partie de mes valeurs d’acheter un produit qui est arrivé de l’étranger par bateau, j’ai laissé tomber… Je rêvais aussi pour cette maison d’être autonome, débranchée d’Hydro-Québec… Mais ce n’est pas possible ! », s’exclame-t-elle. « Peut-être la prochaine maison, parce que oui, j’en ferai une autre, je le sais, car je souhaite construire autrement, sans devoir excaver et dynamiter le sol… Je vais trouver, à suivre ! »

Ma maison abandonnée est présentée sur Vrai