(Washington) Le président américain Joe Biden a officiellement mis fin lundi à l’état d’urgence nationale liée à la COVID-19, en place depuis trois ans dans le pays qui a officiellement payé le plus lourd tribut à la pandémie, avec plus d’un million de morts.

La Maison-Blanche a indiqué dans un communiqué que le président avait ratifié une loi adoptée par le Congrès « mettant fin à l’état d’urgence nationale liée à la pandémie de COVID-19 ».

Les fonds considérables alloués depuis 2020 à la fourniture de tests de dépistage de la COVID-19, de vaccins gratuits, et d’autres mesures d’urgence, ne seront plus disponibles.

L’état d’urgence sanitaire, qui est distinct, doit lui expirer le 11 mai.

Sa fin devrait aller de pair avec l’expiration d’une mesure mise en place en 2020 sous l’administration Trump, qui permet l’expulsion sans délai de migrants ne disposant pas d’un visa, même les demandeurs d’asile potentiels.

L’exécutif américain avait dit vouloir lever cette mesure connue sous le nom de « Title 42 » et la remplacer par un mécanisme légal différent pour réguler le flot de migrants.

Un haut responsable de la Maison-Blanche a déclaré à l’AFP que l’utilisation de cette mesure « devrait cesser le 11 mai ».

Si le gouvernement américain tourne publiquement la page de la pandémie de COVID-19, il dit déjà travailler à la prochaine génération de vaccins et à d’autres mesures pour combattre tout futur variant du virus.

« Le projet NextGen accélérera et fluidifiera le développement rapide de la prochaine génération de vaccins et de traitements à travers des partenariats public-privé », a déclaré à l’AFP un haut responsable gouvernemental.

Des fonds s’élevant à au moins 5 milliards de dollars sont disponibles afin de « promouvoir les avancées scientifiques », et de « garder une longueur d’avance sur le virus en rapide évolution à l’origine de la COVID-19 ».