Le président américain Donald Trump a de nouveau défendu samedi l'envoi - très critiqué - de milliers de soldats à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, affirmant qu'ils resteraient sur place « aussi longtemps que nécessaire ».

« Nous avons d'importantes forces militaires à la frontière sud, il y a beaucoup de gens qui essayent de rentrer dans notre pays », a-t-il déclaré depuis la Maison-Blanche avant de s'envoler pour la Californie.

Les soldats « ont construit une barrière très puissante », a-t-il ajouté.  

La mission des quelque 5900 soldats américains désormais stationnés le long de la frontière est d'aider les gardes-frontières, mais nombre de voix s'élèvent pour dénoncer le coût de cette opération et s'interroger sur son utilité.

Ce déploiement avait été annoncé par Donald Trump en campagne, à l'approche des élections législatives du 6 novembre, dans le but de contrer l'arrivée de « caravanes » de migrants faisant route à pied depuis l'Amérique centrale dans l'espoir de déposer une demande d'asile aux États-Unis.

En plus de ces 5900 soldats, environ 2100 réservistes de la Garde nationale avaient déjà été déployés, portant la présence militaire à environ 8000 personnes au total.