Les États-Unis et la Corée du Nord auront de nouvelles discussions à compter du 17 février afin de préparer le deuxième sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un prévu à la fin du mois à Hanoï, a annoncé Séoul dimanche.

La veille, l'émissaire des États-Unis pour la Corée du Nord Stephen Biegun, qui venait de se rendre dans le pays reclus, avait souligné qu'il y avait encore du travail à faire avec les Nord-Coréens pour préparer la rencontre.

« La Corée du Nord et les États-Unis ont décidé de continuer les négociations dans un pays tiers en Asie durant la semaine [qui commence] le 17 février », a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence sud-coréenne Kim Eui-kyeom, sans autre précision.

M. Biegun a terminé vendredi une visite de trois jours à Pyongyang. Selon le département d'État américain, les discussions ont porté sur « une dénucléarisation complète, la transformation des relations États-Unis/Corée du Nord, et la mise en place d'une paix durable sur la péninsule coréenne ».

Lors de leur première rencontre en juin 2018 à Singapour, MM. Kim et Trump avaient signé une déclaration vague en faveur de « la dénucléarisation de la péninsule coréenne ». Mais aucun progrès n'a été réalisé depuis, les deux parties s'écharpant sur le sens exact de cet engagement.

Les analystes estiment que leur deuxième rencontre devra déboucher sur du concret pour ne pas raviver la crise nucléaire nord-coréenne.

Parmi les sceptiques se trouve le propre patron du renseignement de M. Trump, Dan Coats, qui a jugé « peu probable » que la Corée du Nord « abandonne toutes ses armes nucléaires et ses capacités de production ».