Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déclaré mardi que la junte militaire birmane devait «relâcher tous les prisonniers politiques, y compris Aung San Suu Kyi», la principale figure de l'opposition.

«Ils doivent relâcher tous les prisonniers politiques, y compris Aung San Suu Kyi», a dit M. Ban, arrivé en fin d'après-midi au Japon pour une visite de trois jours, avant de se rendre vendredi en Birmanie.

Son déplacement à Rangoun coïncide avec le procès en cours d'Aung San Suu Kyi, 64 ans, prix Nobel de la Paix, qui risque cinq ans de prison. Elle a déjà passé 13 ans en détention ou en résidence surveillée au cours des 19 dernières années.

La junte birmane «doit immédiatement relancer le dialogue entre le gouvernement et les dirigeants de l'opposition», a ajouté M. Ban au cours d'une conférence de presse commune à l'issue de ses entretiens avec le ministre japonais des Affaires étrangères, Hirofumi Nakasone.