Le président américain George W. Bush va envoyer cette semaine en Inde la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, comme «manifestation supplémentaire» de la solidarité des Etats-Unis avec l'Inde après les attaques perpétrées à Bombay, a annoncé dimanche la Maison Blanche.

Mme Rice arrivera à New Delhi mercredi après avoir participé à une rencontre prévue mardi à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères de l'Otan, a précisé la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Dana Perino.

«La visite de la secrétaire (Condoleezza) Rice en Inde est une démonstration supplémentaire de l'engagement des Etats-Unis à être solidaires du peuple indien alors que nous travaillons tous ensemble à conduire ces extrémistes devant la justice», a ajouté Mme Perino dans un communiqué.

Bombay, la capitale économique de l'Inde, a été ensanglantée la semaine dernière par des attaques qui ont fait au moins 172 morts, et l'enquête s'oriente de plus en plus vers un groupe islamiste basé au Pakistan et actif au Cachemire.

Six Américains ont été tués dans ces attaques, a précisé Mme Perino, alors que le chiffre précédent du bilan des morts américains était de cinq.

Mme Rice devait quitter dimanche soir les Etats-Unis pour une halte à Londres, avant de participer à la réunion de Bruxelles le lendemain pour arriver à New Delhi mercredi, poursuit le communiqué.

Le porte-parole de la Maison Blanche Gordon Johndroe a indiqué dans un communiqué publié plus tôt que M. Bush, dans un entretien téléphonique avec le Premier ministre indien Manmohan Singh, «avait demandé aux secrétariats d'Etat et à la Défense américains ainsi qu'à d'autres agences fédérales de consacrer les ressources nécessaires et le personnel pour ces événements» (les attentats en Inde).

«Nous travaillerons tous ensemble, avec la communauté internationale, pour poursuivre ces extrémistes», a encore déclaré M. Bush à M. Singh, cité par son porte-parole.

Le président américain a dit au dirigeant indien qu'il pensait que cette tragédie pourrait permettre «de démontrer l'engagement commun du monde à combattre le terrorisme».