(Séoul) Pyongyang se prépare à mettre en orbite un nouveau satellite-espion militaire, selon l’agence de presse japonaise Kyodo lundi.

Les garde-côtes japonais estiment que la fenêtre de lancement de huit jours vient de s’ouvrir, avec un avis de la Corée du Nord désignant trois zones de danger maritime près de la péninsule coréenne et de l’île philippine de Luzon, où les débris de la fusée porte-satellite pourraient tomber.  

Les militaires sud-coréens avaient affirmé vendredi qu’ils soupçonnaient la Corée du Nord de vouloir prochainement lancer un nouveau satellite militaire espion, juste avant la première rencontre trilatérale depuis cinq ans, entre Séoul, Pékin et Tokyo, lundi en Corée du Sud.

Des indices de la préparation d’un lancement de satellite ont été détectés dans le comté de Thongchang-ri en Corée du Nord, qui abrite le site de lancement de Sohae.

C’est depuis ce site que la Corée du Nord a lancé trois satellites, dont seul le dernier a été correctement mis en orbite, en novembre dernier. Selon Pyongyang, ce satellite fournit notamment des images des sites militaires américains et sud-coréens.

La Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire, a lancé son premier satellite de reconnaissance en novembre dernier, une décision qui a suscité une condamnation internationale.

En décembre, Pyongyang avait indiqué vouloir lancer trois satellites-espions supplémentaires en 2024