(Washington) L’exigence par Washington de présenter aux frontières du pays un test négatif à la COVID-19 pour les voyageurs venant de Chine se fonde « uniquement sur la science », a assuré mardi le porte-parole de la diplomatie américaine.

« C’est une approche qui se fonde seulement et uniquement sur la science », a déclaré à la presse Ned Price, du département d’État américain.

Les déclarations sont intervenues en réaction à celles, plus tôt, d’une porte-parole de la diplomatie chinoise qui avait estimé que les restrictions prises par une douzaine de pays étaient « inacceptables » et « dénuées de base scientifique ».

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À partir du 5 janvier à 0 h 01 à Washington, « tous les voyageurs par avion âgés de 2 ans et plus venant de Chine devront faire un test pas plus de deux jours avant leur départ », et ce indépendamment de leur nationalité ou leur statut vaccinal, avaient annoncé le 28 décembre les autorités sanitaires américaines.

Les États-Unis se sont dits notamment inquiets que la transmission rapide du virus en Chine ne provoque l’émergence de nouveaux variants.

Les mesures « sont fondées sur des préoccupations de santé publique » en raison de « l’explosion du nombre de cas de COVID-19 en Chine et du manque de données de séquençage adéquates et transparentes provenant de Chine », a déclaré Ned Price mardi.

Le porte-parole a réitéré l’offre par Washington de partager ses doses de vaccin anti-COVID-19 avec Pékin.

Les résultats négatifs devront être présentés aux compagnies aériennes au moment du départ, et les tests PCR ou antigéniques seront acceptés, ainsi que la preuve d’avoir guéri de la COVID-19 après avoir été testé positif plus de 10 jours avant le vol.

Cette décision suit des annonces similaires de plusieurs pays, dont le Japon, l’Inde ou encore l’Italie, qui ont aussi imposé des tests obligatoires aux arrivants chinois.

La Chine a mis brutalement fin en décembre à sa politique « zéro-COVID-19 », et connaît depuis une explosion du nombre de cas parmi ses 1,4 milliard d’habitants. Hôpitaux et crématoriums sont submergés, et des habitants font état de pénuries de médicaments contre la fièvre.