Des centaines d'hommes d'affaires, de scientifiques et de politiques, dont le secrétaire général de l'ONU, se réunissent dimanche à un sommet à Copenhague pour discuter des contributions des entreprises à la lutte contre le réchauffement climatique.

À six mois du sommet mondial sur le climat, début décembre à Copenhague, cette conférence est destinée à débattre des moyens de relever le double défi posé à la communauté internationale: négocier un ambitieux accord sur le climat et faire face à l'une des plus graves crises économiques depuis des décennies.

Il s'agit de créer des opportunités de développement de nouveaux partenariats, de technologies à basse émission de carbone et de trouver des modèles pour réamorcer l'économie mondiale tout en sauvegardant la planète, selon le centre de réflexion danois «Copenhagen Climate Council» de la lettre d'opinion Mandag Morgen, à l'initiative de ce sommet.

Le World Business Summit on Climate Change de trois jours, inauguré par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, verra notamment des interventions de l'ex-vice-président américain Al Gore, de K. Pachauri, chef du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) et de Yvo de Boer, secrétaire-exécutif de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (CNUCC).

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, figure également parmi les participants.

Pour la ministre danoise du Climat et de l'Energie, Connie Hedegaard, les responsables politiques dans le monde «ont la responsabilité de parvenir à un accord global véritable» sur les changements climatiques à Copenhague, mais «il appartient aux entreprises de fournir les instruments de transformer notre vision en réalité».

L'implication des chefs d'entreprises est essentielle pour «ancrer la question climatique dans l'économie mondiale», selon Mme Hedegaard, car ils peuvent apporter «des solutions intelligentes pour qu'il soit possible de vivre dans une société à la fois moderne et durable».

Elle s'est «félicitée, dans un communiqué, de «la participation d'environ 700 des leaders de sociétés dans le monde, un signe clair que la question climatique n'est pas seulement une affaire politique».