L’actualité bouge vite. Retour sur des évènements marquants de la semaine, histoire de vous faire une tête à temps pour vos soupers du week-end.

On oublie ça, le chalet ?

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

La valeur moyenne des chalets et résidences de villégiature a bondi de 73 % en 10 ans au Québec.

Avec la hausse du coût de la vie et des taux d’intérêt, le prix des chalets devrait baisser, non ? C’est ce que prévoyaient des experts, en tout cas. Mais le télétravail, encore lui, est venu brouiller les cartes. Un certain nombre de travailleurs se sont installés pour de bon au chalet ces dernières années. Conséquence : la valeur moyenne des chalets et résidences de villégiature a bondi de 73 % en 10 ans au Québec, tandis que le nombre de propriétés du genre a chuté de 11 %, montrent des données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) compilées par La Presse. Par rapport à l’an dernier, les prix des propriétés récréatives ont encore grimpé de 2 %, estime un courtier cité dans l’article d’Ariane Krol et de Pierre-André Normandin. Les chalets, conclut-on, sont plus inaccessibles que jamais !

Lisez l’article d’Ariane Krol et de Pierre-André Normandin

Deux géniteurs, plus de 225 enfants

IMAGE FOURNIE PAR BELL MÉDIA

Les journalistes Maxime Landry et Marie-Christine Bergeron signent la série documentaire Père 100 enfants.

L’histoire dévoilée cette semaine par les journalistes Marie-Christine Bergeron et Maxime Landry, de chez Noovo, est tout simplement ahurissante. Deux hommes ont contribué à la naissance de plus de 225 bébés au cours des dernières années. Comment est-ce possible ? On pourra connaître les détails de cette histoire dans la série documentaire Père 100 enfants, diffusée dès ce vendredi sur la plateforme Crave. Notre collègue Alexandre Vigneault souligne que le travail des journalistes « soulève une quantité de questions troublantes », qui interpelleront sans aucun doute de très nombreux téléspectateurs.

Lisez l’article d’Alexandre Vigneault

Les coupons, l’argent ou la patience

PHOTO NATHAN DENETTE, LA PRESSE CANADIENNE

Air Canada offre désormais à ses clients de traiter leurs plaintes rapidement grâce à l’intelligence artificielle.

S’il vous est déjà arrivé de porter plainte pour un vol retardé ou annulé, votre patience a peut-être été mise à rude épreuve. Air Canada offre désormais à ses clients de traiter leur dossier rapidement… grâce à l’intelligence artificielle. La plateforme de règlement des différends en ligne échange avec les clients, et après un moment de « réflexion », elle propose un dédommagement. Une offre qui peut augmenter selon les réponses de l’utilisateur, a constaté l’un d’eux. Notre chroniqueuse Marie-Eve Fournier nous détaille le fonctionnement de la plateforme et revient sur les droits des voyageurs dans cette chronique qui a particulièrement capté l’attention de nos lecteurs cette semaine.

Lisez la chronique de Marie-Eve Fournier

Proche-Orient : le mot qui commence par « G »

PHOTO MOHAMMED ABED, AGENCE FRANCE-PRESSE

Des Palestiniens fuient les bombardements israéliens à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, plus tôt cette semaine.

La guerre se poursuit au Proche-Orient. Et face aux attaques contre des civils, la destruction d’écoles ou d’hôpitaux et la soumission des Palestiniens à des conditions insoutenables, des voix s’élèvent aux quatre coins du monde pour qualifier ce qui se passe là-bas de génocide. Un juriste du Haut-Commissariat des droits de l’homme aux Nations unies parle même d’un « cas d’école » dans sa lettre de départ. Mais qu’en est-il ? Le mot génocide a souvent été « galvaudé », rappelle Rima Elkouri, qui s’est penchée dans une chronique éclairante sur la signification du terme, avec l’aide d’experts. Alors, ce qui se passe à Gaza correspond-il à un génocide ? La réponse n’est peut-être pas évidente, écrit-elle, mais la détresse des Gazaouis, elle, l’est sans aucun doute.

Lisez la chronique de Rima Elkouri

Vous avez dit « intelligence émotionnelle » ?

PHOTO GETTY IMAGES

De plus en plus, les comités de direction, les conseils d’administration et les investisseurs s’intéressent au degré d’intelligence émotionnelle au sein d’une entreprise.

De plus en plus d’employeurs accordent une importance grandissante à l’intelligence émotionnelle de leurs futurs employés. Mais qu’est-ce que c’est l’intelligence émotionnelle ? Elle comporte cinq piliers, résume Claude Frasson, professeur à la faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal, dans un article de Maude Goyer : la connaissance et la conscience de soi, l’autorégulation de ses émotions, la motivation, la sociabilité et l’empathie. Cette intelligence est bénéfique non seulement pour les collègues, les employés et l’ensemble de l’équipe, mais aussi pour l’environnement et la profitabilité de l’entreprise. Bonne nouvelle, il y a moyen de « travailler » son intelligence émotionnelle, par exemple avec l’aide d’une appli.

Lisez l’article de Maude Goyer