(Ottawa) La plupart des contrats signés par le Canada pour l’acquisition de vaccins lui permettent de donner des doses à d’autres pays ou à des organisations d’aide internationale. Dans trois cas, les doses peuvent même être revendues.

Le ministère des Services publics et l’Approvisionnement a discrètement déposé vendredi après-midi huit contrats au comité permanent de la santé de la Chambre des communes en réponse partielle à une demande importante de documents liés à la COVID-19.

Il s’agit des ententes conclues avec les sociétés Sanofi, Medicago, Pfizer, AstraZeneca, Moderna, Novavax, Johnson & Johnson et le programme de partage de vaccins COVAX.

Elles ont toutes été rédigées sans mentionner le prix que le Canada paie pour les vaccins. Elles n’incluent pas non plus l’endroit où les doses sont livrées.

La ministre de l’Approvisionnement, Anita Anand, a déclaré à plusieurs reprises que les contrats contenaient des clauses de confidentialité qui l’empêchaient de les publier. Elle disait ne pas vouloir enfreindre ces clauses et risquer de compromettre l’approvisionnement en vaccins du Canada.

PHOTO BLAIR GABLE, ARCHIVES REUTERS

La ministre de l’Approvisionnement, Anita Anand

Selon les contrats, le Canada peut faire don de doses achetées à AstraZeneca, Sanofi, J & J, Novavax et Medicago. Il peut revendre les doses reçues des trois autres fournisseurs.

Les accords d’achat du Canada prévoient un minimum de 251 millions de doses, soit plus du double des 76 millions nécessaires pour administrer deux doses à chaque personne.