Le Québec enregistre lundi 805 nouveaux cas de COVID-19, alors que 11 décès supplémentaires viennent alourdir le bilan. Le nombre d’hospitalisations augmente légèrement.

Des 11 décès supplémentaires recensés lundi, deux sont survenus dans les 24 dernières heures et 9 décès entre le 15 et le 20 février.

La majorité des nouveaux décès sont concentrés à Montréal, où on déplore cinq morts liées à la COVID-19. La Montérégie et Lanaudière comptent chacune deux décès. Les régions de Laval et des Laurentides comptent chacune un décès.

Au total, 10 318 Québécois ont succombé au virus jusqu’à présent.

Le nombre de personnes infectées à travers la province s’élève désormais à 282 927. Parmi les Québécois qui ont été contaminés, 264 497 sont rétablis.

À travers la province, on compte 689 patients hospitalisés, une hausse de trois par rapport à dimanche. Parmi ceux-ci, 117 se trouvent aux soins intensifs, soit deux de moins que la veille.

On rapporte 17 684 prélèvements réalisés le 20 février.

La campagne de vaccination se poursuit, avec 7396 doses de vaccin administrées dimanche, pour un total de 353 894. Le Québec a donc administré la première dose du vaccin à 4 % de sa population, 70 jours après le début de la campagne de vaccination. Notons que 401 685 doses ont été reçues jusqu’à présent.

Une quarantaine de cas proviennent du variant sud-africain en Abitibi

La Direction de la Santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue confirme qu’une quarantaine de cas de COVID-19 recensés ces dernières semaines dans la région proviendraient du variant sud-africain. En conférence de presse, la responsable régionale, la Dre Omobola Sobanjo, a indiqué qu’une vingtaine de ces cas proviennent directement de l’éclosion qu’a connue la région après les fêtes, et 13 de ces cas proviennent d’une éclosion récente dans une école de Landrienne, une petite municipalité située à une dizaine de kilomètres d’Amos. Cette éclosion a d’ailleurs provoqué la fermeture complète de l’école Notre-Dame-de-Fatima jusqu’au 24 février.

« C’est à la suite du criblage de nos tests que nous avons reçu l’avertissement, indique la Dre Sobanjo. Le criblage est rapide. Ça donne des informations rapides qui nous disent : voici, vous êtes face à quelque chose. Si on a des interventions à ajuster ou à adapter, ça peut nous permettre ça. » Les échantillons vont maintenant subir l’épreuve du séquençage, et c’est là que la Santé publique pourra confirmer ou infirmer s’il s’agit bel et bien du variant sud-africain, comme on le soupçonne. Le séquençage va également permettre de voir s’il y a un lien ou non entre l’éclosion de janvier et celle de la semaine dernière à Landrienne.

Michel Ducas, Initiative de journalisme local