(Montréal) Les travailleurs n’auront pas l’obligation de porter un masque de procédure ou un autre masque dit « de qualité » à l’extérieur en période de chaleur extrême, et ce « même si la distanciation physique de un mètre ne peut être respectée », a annoncé lundi la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

L’exception temporaire sera valide lorsqu’un avertissement de chaleur est émis par Environnement Canada et prendra fin lorsque les températures redescendent sous la barre des 30 degrés Celsius.

« En raison des périodes de canicule estivales et des risques liés à la chaleur excessive, nous avons pris la décision, en collaboration avec la CNESST et les autorités de santé publique, de tolérer le retrait du masque de qualité sur les lieux de travail », a écrit le ministre du Travail, Jean Boulet, dans un communiqué de presse.

La CNESST définit « masque de qualité » comme étant soit un masque médical, soit un masque certifié par le Bureau de normalisation, soit un appareil de protection respiratoire muni d’un filtre à particules.

Dans son message, la CNESST rappelle qu’il est recommandé de permettre des pauses plus fréquentes et de prévoir des lieux et des moyens de rafraîchissement.

Il demeure obligatoire de porter un masque lorsqu’un règlement non lié à la COVID-19 le prescrit, par exemple en présence d’amiante ou de silice.

Depuis le 7 juin, la CNESST n’oblige plus le port du masque dans les milieux de travail dans les zones jaunes ou vertes, à l’intérieur comme à l’extérieur, pourvu qu’il y ait une distanciation physique ou une barrière physique.

En ce qui concerne le grand public, la Santé publique recommande le port du masque ou du couvre-visage pour les personnes qui n’appartiennent pas à la même bulle sauf si elles respectent la distanciation physique d’un mètre ou si elles pratiquent des activités de baignade ou des sports nautiques.