(Ottawa) Le premier ministre Justin Trudeau affirme qu’il y a des progrès à faire relativement au système de détection rapide des menaces épidémiques au pays, mais il insiste sur le fait que les autorités de santé publique au Canada ont réagi très rapidement pour établir un plan d’action contre la COVID-19.

Justin Trudeau a dit accueillir le rapport final du comité indépendant chargé d’examiner le travail du Réseau mondial d’information en santé publique (RMISP) du Canada publié lundi.

La ministre de la Santé, Patty Hajdu, avait commandé ce rapport en novembre 2020 à la suite de critiques de scientifiques de l’Agence de la santé du Canada selon qui des avertissements préalables au sujet de la pandémie de COVID-19 auraient été ignorés.

Selon les conclusions des trois membres du comité, dirigé par l’ex-conseillère en matière de sécurité nationale, Margaret Bloodworth, le RMISP n’aurait pas pu alerter les autorités canadiennes plus tôt qu’il ne l’a fait au sujet de l’existence de cas de pneumonies inexpliquées en Chine.

Toutefois, le comité estime qu’il y a certainement place à l’amélioration dans la manière dont l’agence de santé publique et les autres ministères fédéraux utilisent les renseignements fournis par le RMISP afin de préparer le pays à affronter une possible pandémie.

Dans une réponse en anglais à une question posée en marge d’une conférence de presse mardi matin en Nouvelle-Écosse, le premier ministre a soutenu qu’il y a « toujours des choses qu’on aurait pu, aurait dû mieux faire » et qu’il faut identifier ces éléments afin d’être mieux préparé avant que ne survienne la prochaine menace pour la santé publique.