Chaque jour, nous répondrons aux préoccupations des lecteurs.

J’ai perdu mon emploi de façon temporaire, j’ai du temps et je veux aider, que puis-je faire ?

Le gouvernement, en collaboration avec la Fédération des centres d’action bénévole, a lancé la plateforme jebenevole.ca, qui vise à mettre en relation des volontaires avec des organismes qui ont besoin d’un coup de pouce. On peut y indiquer nos champs d’intérêt et la région dans laquelle on habite afin d’être jumelé de façon optimale.

J’ai plus de 70 ans, est-ce que je peux faire du bénévolat ?

Le gouvernement vous demande plutôt de rester à la maison (en faisant des marches si vous le désirez), parce que vous êtes plus à risque de développer des complications graves – et donc de monopoliser des ressources hospitalières – si vous contractez le virus. Considérez votre isolement comme du bénévolat envers le système de santé !

Je reviens de l’étranger, je m’isole donc 14 jours. Puis-je aller faire une marche ?

Malgré une légère confusion à ce sujet après la conférence de presse provinciale de mercredi, l’Agence canadienne de la santé publique (ACSP) a donné son feu vert à cette pratique, à condition que vous ne ressentiez pas de symptômes grippaux. Si vous sortez, vous devez vous maintenir à deux mètres de toute autre personne, ne pas entrer dans les commerces, ne pas toucher de surface et vous laver les mains avant et après votre marche. Si vous ressentez des symptômes grippaux, vous devez demeurer à la maison.

Je reviens de l’étranger, mais le délai de livraison est très long pour l’épicerie. Puis-je y aller en personne ?

Non. Les autorités insistent pour que vous ne mettiez pas à risque les autres. Vous pourriez être infecté et contagieux même si vous ne ressentez pas de symptômes. Trouvez des amis, des proches ou un voisin pour faire vos courses à votre place.

Pourquoi certains supermarchés ont-ils instauré des plages horaires pour les personnes de 70 ans et plus alors qu’elles doivent demeurer à la maison ?

Certains aînés n’ont pas de famille proche et ne peuvent se faire livrer leur épicerie. Dans tous les cas, le gouvernement demande aux personnes de 70 ans et plus d’éviter de sortir de leur domicile pour éviter d’être exposés au virus, pas parce qu’elles représentent un risque supplémentaire pour la population.

Je suis à l’étranger et arriverai bientôt dans un aéroport canadien. Puis-je prendre l’autobus et le taxi jusqu’à la maison ?

Non. Les voyageurs qui arrivent à l’un des quatre aéroports désignés pour les vols internationaux depuis une semaine – dont Montréal – devront se rendre à leur domicile dans leur propre véhicule. S’ils n’ont pas accès à leur véhicule, ou s’ils n’en ont pas, les autorités canadiennes vont leur fournir un moyen de transport. Si leur domicile se trouve dans une autre ville, ils devront s’isoler pendant 14 jours dans la ville où leur vol est arrivé. Ottawa va se charger de leur trouver une chambre d’hôtel et leur fournira des repas.

J’ai des rencontres régulières avec un psychologue, puis-je toujours le rencontrer ?

Les psychologues sont maintenant considérés comme des services prioritaires qui peuvent donc continuer à exercer leurs activités jusqu’à la mi-avril. L’Ordre des psychologues indique toutefois que seuls les cas urgents seront vus : il revient au professionnel lui-même de juger de l’urgence d’un cas. Dans tous les cas de rendez-vous en lien avec la santé, mieux vaut communiquer avec le professionnel ou son personnel avant de se déplacer.

Je crois ou je sais être atteint de la COVID-19 et j’ai développé des symptômes légers. Comment me soigner ?

La majorité des personnes infectées par le coronavirus n’auront pas besoin d’être hospitalisées. Le gouvernement du Québec a conçu un « Guide autosoins » afin de savoir comment se soigner à la maison, après avoir appelé la ligne Info-Coronavirus au 1 877 644-4545. Le guide recommande de boire beaucoup d’eau, de soulager ses symptômes avec des médicaments en cas de besoin (mais d’éviter l’ibuprofène) et de s’isoler dans une pièce de la maison.

Une version précédente de ce texte contenait une erreur quant à la possibilité pour les psychologues de traiter les cas urgents.