L'acteur français Jean-Paul Belmondo et son ex-épouse Natty Tardivel ont déposé plainte après avoir reçu chacun au moins une lettre anonyme les menaçant de mort ainsi que leur enfant, a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier.

«J'ai déposé plainte et je suis depuis sous protection policière. Je vis un cauchemar et je suis inquiète. La police m'a informée que Jean-Paul avait reçu le même courrier et avait également déposé plainte de son côté», a expliqué à l'AFP Natty Tardivel.

Natty Tardivel a précisé que sa plainte avait été déposée début août, après une missive la menaçant de mort, ainsi que Stella, 6 ans, l'enfant qu'elle avait eu avec l'acteur et dont elle a la garde principale.

Ces menaces seraient également, selon la jeune femme, à l'origine d'un conflit qui l'oppose à Jean-Paul Belmondo, qui lui reproche de ne pas respecter son droit de visite à la petite Stella. Ce refus, selon Natty Tardivel, est «directement lié à ces menaces de mort», a-t-elle indiqué à l'AFP.

«Je n'ai jamais été opposée à ce que Stella voie son père, mais je veux que ce soit dans un cadre serein et sûr. J'estime que ce n'est pas le cas actuellement», a-t-elle souligné.

Dans un entretien à l'hebdomadaire Paris-Match, Jean-Paul Belmondo, 76 ans, explique ce refus de Natty Tardivel par les ennuis judiciaires rencontrés par sa nouvelle compagne, Barbara Gandolfi, et s'en offusque.

La star du cinéma français et sa nouvelle compagne posent pour Paris-Match dans leur maison de vacances à Saint-Paul-de-Vence, sur la Côte d'Azur.

Jean-Paul Belmondo avait lui-même été entendu comme témoin au début de l'été par les policiers français, à la demande de la justice belge, dans le cadre d'une enquête financière visant Barbara Gandolfi et son ex-mari à propos de leurs activités en Belgique.

Barbara Gandolfi, ex-modèle de PlayBoy, y exploite avec son ex-mari des discothèques. «Ce sont des lieux de spectacle où des jeunes femmes dansent autour de barres verticales devant un public généralement masculin», relate-t-elle dans Paris-Match.

Elle explique être suspectée de «blanchiment, organisation criminelle et autre trafic de personnes humaines», mais dit être «innocente à 100 %».