L’impact des nouvelles technologies dans le domaine des arts est au cœur de la programmation du Festival international du film sur l’art (FIFA), dévoilée ce mardi.

Réalisé par le Français Thibaut Sève, le film d’ouverture, Obvious, hackers de l’art, donnera le ton en racontant l’histoire de trois artistes autodidactes pionniers de l’intelligence artificielle et des NFT (jetons non fongibles).

En tout, 164 films en provenance de 47 pays seront présentés tout au long du festival qui se déroulera à Montréal, du 14 au 24 mars, et à Québec, du 16 au 31 mars. Une partie de la programmation sera également offerte en ligne, du 22 au 31 mars. Près d’une quarantaine d’œuvres seront projetées en première mondiale.

Parmi les longs métrages en compétition officielle, nommons le documentaire Lyne Lapointe — L’art et la matière, de German Gutierrez, consacré à cette artiste visuelle québécoise hors norme, ou encore Call Me Dancer, de Pip Gilmour et Leslie Shampaine, qui suit le parcours inspirant de Manish, un danseur de rue de Mumbai.

«  Le FIFA, plus que jamais, fait place aux voix féminines, aux pensées en marge, aux esprits frondeurs », souligne son directeur général et artistique, Philippe U. del Drago, dans un communiqué.

Pour la première fois, le festival proposera une soirée dédiée au court métrage. De 19 h à 23 h, le samedi 16 mars, La nuit du court présentera une vingtaine d’œuvres.

Outre les projections, le FIFA invite aussi aux discussions grâce à des panels et à des conférences sur des sujets variés comme le pouvoir des femmes dans le milieu culturel ou la place des films sur l’art sur les plateformes d’écoute.

La nuit de la danse, le 21 mars, compte également parmi les moments attendus du festival.

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