Une dizaine de films québécois seront proposés aux acheteurs internationaux à l’occasion du « Short Film Corner », marché officiel du court à Cannes.

PHOTO FOURNIE PAR TÉLÉFILM CANADA

Une scène du court métrage documentaire Le vent du sud

Le vent du sud, d’Aucéane Roux, Joutel, d’Alexa-Jeanne Dubé, In the Jam Jar, de Colin Nixon, Lost dans l’Paradise, de Virgile Ratelle, Opération carcajou, de Nicolas Krief, Love-moi, de Romane Garant-Chartrand, et Rosa, de Jean-Michel Gervais et de Gabriel J. Lemay, sont entre autres inscrits au marché.

Les trois premiers films font partie du programme Talent tout court de Téléfilm Canada. Les quatre autres sont sous le programme Courts du Québec du programmateur Danny Lennon et ont remporté des prix au 17e gala Prends ça court !, tenu le 7 mai.

Téléfilm Canada présente aussi cinq courts métrages provenant d’autres provinces. Notons Unicor Code, de Martin Clegg, dans lequel on retrouve Nahéma Ricci qui défendait le premier rôle dans Antigone, de Sophie Deraspe. La comédienne Julia Sarah Stone, vue dans les longs métrages Allure et The Year Dolly Parton Was My Mom, est aussi de la distribution.

Téléfilm présente aussi le court Joe Buffalo d’Amar Chebib qui a fait parler de lui au cours des derniers mois. Ce film, récemment présenté aux festivals REGARD et Tribeca, est consacré à une légende du patin à roulettes ayant survécu aux pensionnats autochtones.

Synopsis

Le vent du sud est un documentaire s’intéressant à l’arrivée de familles mennonites dans le village de Val Gagné, en Ontario, ce qui permet à la petite communauté de rêver à un avenir meilleur.

Après l’électrisant SDR, Alexa-Jeanne Dubé s’intéresse aussi à un village fantôme dans Joutel. On y retrouve un couple de personnes âgées (Pierre Curzi et Marie Tifo) qui, ayant trouvé un raton laveur sur son terrain, décide de l’enterrer dans son ancien village. Cette situation interpelle les personnages face à leur finitude.

Film anglophone mettant en vedette France Castel, In the Jam Jar constitue un hommage à l’amour maternel à travers la vie et les rêveries d’une femme nommée Joan.

Avec Yasser Essoulimani et Ariel Ifergan, Opération Carcajou raconte l’histoire d’une perquisition policière chez une famille tranquille. Cela éveille chez un jeune homme des soupçons sur les activités louches de son père.

PHOTO FOURNIE PAR PRENDS ÇA COURT !

Une scène du film Love-moi

Mettant en vedette Laetitia Beaubien, Love-Moi explore les thèmes de la représentation de soi et de la quête d’amour chez une jeune femme de 17ans.

Rosa met en scène un psychiatre, le DGingras (Benoit Brière), qui, touché par l’histoire d’un jeune patient (Théodore Pellerin), est trompé par les apparences.

Enfin, Lost dans l’Paradise est un documentaire tourné à Normandin, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, où des adolescents rendus à la fin du secondaire se questionnent face à l’avenir tout en faisant partager leur passion de la motoneige et de la musique heavy metal.

Autres œuvres d’ici

Le catalogue du marché du court compte plus de 750 entrées, dont quelque 35 films québécois et canadiens.

On remarque ainsi la présence du film Paris-Montréal, de Jimmy Larouche (Mon ami Dino, La cicatrice), où l’on retrouve un ex-couple, Marie et Éric, cherchant à donner une seconde chance à son amour.

Ousmane, du Montréalais Jorge Camarotti, met en vedette Issaka Sawadogo, vu dans Diego Star de Frédérick Pelletier. Ici, le comédien incarne un homme originaire du Burkina Faso qui, mal dans sa vie à Montréal, trouve un nouveau sens à son existence en se nouant d’amitié avec une dame âgée.

PHOTO FOURNIE PAR MAXIME BEAUCHAMP/AIMER FILMS

La comédienne Nathalie Boltt dans Watershed

Enfin, Watershed, film du Franco-Ontarien et maintenant Vancouvérois Maxime Beauchamp, raconte l’histoire une femme devant apprendre à communiquer avec un jeune génie qui sera la clé de la survie dans un monde où les sources d’eau potable sont devenues mortelles.

Le Short Film Corner est un évènement parallèle au Festival de Cannes qui, cette année, a lieu du 6 au 17 juillet.