Les motocyclistes du Québec veulent frapper fort les 15 et 23 mai, pour contrer ce qu'ils qualifient de «mépris» du gouvernement.

Ils refusent de donner les détails de leurs actions futures, mais elles seront plus «aiguisées» que les manifestations de l'an dernier, selon leur porte-parole, Éric Lessard.

 

Les amateurs de deux-roues reprochent à l'État de faire la sourde oreille à leurs requêtes, malgré tous leurs efforts de dialogue et leurs 17 manifestations précédentes. La ministre des Transports, Julie Boulet, et le président de la Société d'assurance automobile du Québec, John Harbour, n'auraient pas donné suite à leur engagement de discuter avec eux, au dire de M. Lessard.

 

Les motocyclistes se plaignent d'être surtaxés par le biais des droits d'immatriculation de la SAAQ. Ils demandent à la société d'État d'abandonner ses catégories d'immatriculation, qui pénalise indûment selon eux les motocyclistes en fonction de la cylindrée de leurs engins.

 

Les regroupements de motocyclistes soutiennent que la grosseur des moteurs de moto n'a aucune incidence sur le nombre d'accidents. Par ailleurs, ils déplorent que la SAAQ ne tienne pas compte de la sécurité et de l'expérience des conducteurs.

 

Enfin, ils accusent le gouvernement de réprimer un secteur d'activité économique qui génère des retombées d'un milliard de dollars par année au Québec.